Chaos planifié : Les connexions obscures entre le régime d’Ariel Henry et l’essor des gangs en Haïti

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L’Edito du Rezo

À chaque rendez-vous diplomatique évoquant le dossier haïtien, l’escalade brutale de la violence perpétrée par les gangs prend des proportions alarmantes, cristallisant des accusations contre le régime de facto de Ariel Henry. Celui-ci, dépourvu du moindre élan patriotique irriguant ses veines, assoiffé de pouvoir et exprimant une hostilité ouverte envers ses compatriotes, est désigné comme le principal responsable de ce chaos délibéré plongeant le pays dans une période sombre et incertaine.

Bien que des informations révèlent l’implication présumée d’un haut membre de la Cour des Comptes dans des activités de liaison avec les gangs, les autorités nationales et internationales demeurent étrangement silencieuses sur cette question. C’est la conjugaison du verbe « Kenya » à tous les temps. Un ancien candidat à la présidence souligne ce mutisme, révélant une certaine complaisance ou peut-être une volonté délibérée de ne pas aborder ouvertement cette question délicate.

Dans ce contexte, la communauté internationale semble persévérer dans ses projets, agissant comme si le bien-être des Haïtiens était réellement sa priorité, malgré la perte tragique de milliers de vies en si peu de temps sous le régime inconstitutionnel d’Ariel Henry. Celui-ci est soupçonné d’implication dans le magnicide du 7 juillet 2021, selon la DCPJ. Toutefois, une voix s’élève, ajoutant aux cris des populations de Jérémie, des Cayes, de Petit-Goâve, de Miragoâne, de Gonaïves… réclamant impérativement le renversement d’Ariel Henry du pouvoir. Cette demande n’est pas simplement une exigence politique, mais aussi une remise en question profonde de la légitimité de celui qui détient les rênes du pays dans cette période tumultueuse.

Une dépêche de l’Associated Press décrit une scène cauchemardesque à Port-au-Prince, où des membres de gangs ont déclenché une attaque violente contre une communauté clé. Cette zone, qui abrite de nombreux policiers, est assiégée depuis quatre jours, suscitant une peur palpable quant à la propagation de la violence dans toute la capitale haïtienne.

Le bruit assourdissant des armes automatiques résonne à travers Solino, un quartier autrefois paisible devenu le théâtre d’une terreur inimaginable. Des colonnes de fumée noire s’élèvent au-dessus de cette région jadis tranquille, tandis que les habitants, pris au piège, appellent désespérément les stations de radio en quête d’aide.

Le colonel Himler Rébu, lors d’une entrevue, souligne qu’Ariel Henry, maintenu au pouvoir avec le soutien de la communauté internationale jusqu’à la réalisation des élections, dont personne n’est en mesure de déterminer la date exacte, n’est pas étranger aux agissements des gangs et aux territoires perdus. Cette complicité soulève des questions fondamentales sur la gouvernance actuelle et les véritables motivations qui guident les actions du pouvoir en place.

Josué Renaud, anticipant l’escalade de la violence, condamne fermement le rôle joué par Ariel Henry et ses alliés de la SDP-Fusion-Inite dans la manipulation des gangs par l’intermédiaire de tiers. Cette déclaration soulève d’importantes préoccupations concernant la stabilité et la sécurité du pays, plongé dans un cycle destructeur alimenté par des intérêts politiques complexes.

Les relations opaques, dénoncées par des leaders de la vie nationale, entre le régime d’Ariel Henry et l’émergence croissante des gangs, suscitent des interrogations fondamentales relatives à la gouvernance et à l’intégrité du processus politique, œuvrant clairement à la dévalorisation de l’homme haïtien après 220 ans d’Indépendance.

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