M. Gaspard Guillaume, un jeune universitaire et professeur au Lycée National Philippe Guerrier au Cap-Haïtien, est en proie à un conflit terrien qui a pris une tournure dangereuse, selon ses propres déclarations.
Alors qu’il entreprenait la construction sur un terrain qu’il avait acheté il y a plus de 5 ans dans la commune de la Plaine du Nord, section communale Morne Rouge, M. Guillaume a été victime d’attaques répétées perpétrées par un groupe d’individus armés. Dans l’urgence, il a dû solliciter l’intervention de la justice pour tenter de protéger ses droits de propriété.
L’histoire de Gaspard Guillaume, marié et père d’un enfant reflète les nombreux défis auxquels sont confrontés les propriétaires terriens en Haïti, notamment dans le Grand Nord. L’acquisition de terres et leur utilisation ultérieure peuvent souvent être entravées par des litiges fonciers et des conflits d’intérêts.
Dans le cas de Guillaume, propriétaire de ce terrain depuis 5 ans, espérant y construire sa résidence familiale, c’est un rêve brisé. Toutefois, dès le début du projet de construction, il a été confronté à des oppositions. Des individus armés, se réclamant d’un groupe non identifié, ont fait irruption sur sa propriété à plusieurs reprises, menaçant sa sécurité et sabotant ses efforts de construction.
Face à cette escalation de violence, le professeur a rapidement réalisé qu’il avait besoin d’une assistance juridique pour faire valoir ses droits et protéger sa propriété. Il s’est tourné vers les autorités compétentes et a déposé une plainte pour faire cesser ces attaques illégales.
Gaspard Guillaume qui s’est confié à Rezo Nòdwès espère que son cas servira de catalyseur pour une réforme foncière plus ambitieuse en Haïti. Il souhaite que les autorités compétentes prennent des mesures concrètes pour protéger les droits des propriétaires terriens, faciliter l’accès à la justice et mettre en place des mécanismes de résolution des conflits plus efficaces.
Guyno Duverné
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