Le président de l’Équateur, Daniel Noboa, a lancé une mise en garde catégorique, déclarant que les juges et les procureurs apportant leur soutien aux leaders de groupes terroristes identifiés par l’État seraient désormais considérés comme faisant partie intégrante du réseau terroriste.
Noboa a affirmé, au cours d’une entrevue avec Radio Canela, que la lutte contre le terrorisme ne se cantonne pas uniquement aux mesures militaires, mais englobe également la Fonction Judiciaire du pays.
Cette déclaration survient dans le contexte d’un état de guerre déclaré en Équateur en réponse aux attaques violentes perpétrées par des bandes criminelles organisées. Ces incidents ont incité le président à proclamer un conflit armé interne.
Lors de sa première prise de parole publique depuis le début de la crise de sécurité déclenchée par la fuite du chef de la bande criminelle Los Choneros, Adolfo Macías ‘Fito’, Noboa a affirmé que l’Équateur ne cédera ni ne négociera avec ces groupes, désignés comme « terroristes » par son gouvernement.
Le président a souligné que les actions violentes des derniers jours sont des réponses des groupes criminels aux mesures prises par son administration pour endiguer l’escalade de l’insécurité. L’Équateur se trouve malheureusement parmi les pays les plus violents du monde, et le gouvernement est déterminé à aborder cette problématique avec fermeté.