D’une durée de 30 secondes seulement, ce tremblement de terre de magnitude 7,0 a eu lieu vers 16 h 53, et depuis, tout a changé!
Le 12 janvier 2010, à la minute fatidique de 4h53, Haïti fut irrémédiablement altéré, marquant une cicatrice indélébile dans son histoire, notre histoire de peuple des temps modernes. Les cris déchirants résonnaient alors, laissant place à une tragédie poignante.
Malgré les quatoreze (14) années écoulées, la reconstruction demeure une entreprise colossale, les fonds s’évaporant et le pouvoir souvent teinté d’intérêts personnels.
En ce 12 janvier 2024, 04:53, l’ombre persistante de la précarité plane toujours sur ceux contraints de vivre sous des tentes fragiles, rappelant avec une précision douloureuse l’heure, la minute, les 30 secondes fatidiques qui ont changé à jamais le destin de cette nation.
La question lancinante persiste : serons-nous condamnés à revivre un autre 12 janvier ? Une interrogation poignante qui, à l’instar des paroles de Victor Hugo, souligne que « la douleur, souvent, est une aurore qui précède l’aurore. »
Cessons les discours vides de substance et arretez de verser les larmes de crocodile!
