« Une scène de crime d’une extrême violence » secoue Meaux, en Seine-et-Marne, où cinq membres d’une même famille ont été retrouvés morts dans leur appartement. Les détails macabres de ce drame ont été dévoilés par le procureur de la République.
Paris, le 26 décembre – Une tragédie inimaginable s’est déroulée à Meaux, en Seine-et-Marne, où les corps sans vie d’une femme de 35 ans et de ses quatre enfants, âgés de 9 mois à 10 ans, ont été découverts dans leur appartement. La scène, décrite comme d’une « très grande violence », a été révélée par le procureur de la République, Jean-Baptiste Bladier, lors d’une conférence de presse.
Les autorités ont été alertées vers 21 heures par des proches inquiets de l’absence de réponse des occupants de l’appartement. Des traces de sang sur le palier ont éveillé les suspicions, conduisant les forces de l’ordre à intervenir. À l’intérieur, une scène atroce a été découverte, avec les corps de la mère et de ses quatre enfants.
Le père de famille, recherché après la macabre découverte, a été appréhendé à Sevran (Seine-Saint-Denis) le lendemain matin. Identifié comme Noé B., âgé de 33 ans, l’homme était déjà connu des autorités pour des antécédents de violences intrafamiliales et des troubles psychiatriques.
Le procureur a souligné que les défuntes présentaient « un très grand nombre de coups de couteau », tandis que les deux jeunes garçons ne montraient pas de blessures apparentes. Les enquêteurs envisagent les pistes d’un « étouffement » ou d’une « noyade » pour les deux garçons.
Des éléments médico-administratifs découverts dans l’appartement pointent vers les troubles psychiatriques du père, faisant de lui le principal suspect. Les voisins auraient entendu des cris dans la nuit, mais n’ont pas pris d’initiative, considérant que la mère avait l’habitude de crier après ses enfants. Une source informe Rezo Nòdwès que la mère des enfants est d’origine haitienne.
Le père, actuellement hospitalisé pour des blessures, avait déjà été impliqué dans des violences envers sa compagne en 2019, ce qui avait été lié à des troubles mentaux. Les questions entourent désormais la possibilité d’éviter ce drame et une information judiciaire pour « homicides volontaires sur mineur et par conjoint » sera ouverte.
Les investigations sont confiées au service de police judiciaire de Versailles pour faire la lumière sur ce drame familial d’une gravité exceptionnelle.