L’insécurité « programmée » en Haïti s’accroîtra-t-elle avant la décision de la Justice kényane, le 26 janvier 2024, sur le déploiement ou non des policiers à l’étranger. Un sujet qui ne trouve pas mention dans sa Constitution pleinement en vigueur, contrairement à Haïti, où tout est « de facto » et frôle « l’usurpation de pouvoir ».
New York, lundi 18 décembre 2023 ((rezonodwes.com)) – Neurologue renommé pour ses études approfondies dans des universités européennes, notamment en Hexagone, personne n’est mieux placée pour rappeler au Dr Ariel Henry que même la dictature « à vie » des Duvalier avait une date d’expiration, et encore moins pour son régime ne reposant sur aucune base légale, légitime et constitutionnelle.
Selon un groupe de réflexion composé de citoyens haïtiens, de professionnels de la santé et de scientifiques évoluant à New York, « jamais on n’aurait cru qu’après le Dr François Duvalier, le gouvernail du pays allait retomber entre les mains d’un autre Mengele se souciant peu de la vie et de la dignité humaine« .
L’un d’entre eux, dont la présence n’est pas passée inaperçue à New York, s’est même demandé combien de citoyens haïtiens devaient encore tomber sous les armes des bandes criminelles avant que M. Henry ne décide enfin de se retirer du pouvoir. « Au moins un brin de décence révélera la conscience internationale sur les clauses de l’Accord du 21 décembre pour contraindre celui-ci à partir« , espère-t-il vivement avant « que d’autres ames innocentes continuent de tomber sous les balles assassines des bandits pro-pouvoir Tèt Kale« .
« Ariel, vous êtes loin d’être un orateur convaincant, votre produit issu de bonnes élections ne peut être liquidé sur le marché de la conscience patriotique. Vous n’avez jamais été candidat à une fonction publique, vous ne pouvez pas continuer à vous imposer pour infliger la souffrance au peuple. Vous êtes une honte pour l’intelligentsia haïtienne. Partez, pendant qu’il en est encore temps. »
Ces intellectuels haïtiens, qui ont demandé à rester anonymes par crainte de représailles de « l’envoyé du diable du 7e jour« , ont déclaré « avoir peur » que le pouvoir Tet Kale-SDP-Fusion-RDNP-Inite « ne fasse sonner l’alarme de la recrudescence de la violence à l’approche de la fin du mandat d’Ariel Henry, le 7 février 2024, conformément à l’article 10 de l’Accord du 21 décembre« .
Pour conclure, ils considèrent Ariel Henry comme un « malade de cerveau » qui, « après le serment d’Hippocrate », n’est plus en mesure de respecter une « publication officielle parue dans le journal officiel de la République, Le Moniteur ». « Cet individu est dangereux, peut-être même pire que Papa Doc. Peuple haïtien, gardez-vous de poursuivre l’année 2024 avec Ariel Henry. Quoi qu’il annonce et fasse, ne renouvelez pas de contrat avec le diable sous forme humaine« , ont-ils conclu.