6 octobre 2025
Haïti : 100 jours de violences post-Accord Tonton Nwèl d’Ariel, un pacte désastreux signé entre complices le 21 décembre 2022
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Haïti : 100 jours de violences post-Accord Tonton Nwèl d’Ariel, un pacte désastreux signé entre complices le 21 décembre 2022

un billet de la rédaction

L’Artibonite, le grenier à blé d’Haiti, gémit sous la coupe des malfrats opérant en toute impunité en attente de leur reinsertion pour se constituer eux aussi en des gangs à cravate.

La nation haïtienne est plongée dans une spirale de désespoir depuis le lancement de la troisième phase du pouvoir Tet Kale 3 par Ariel Henry le 21 décembre dernier. Cette période, marquée par l’accord Tonton Nwèl du 21 décembre 2022, a entraîné des conséquences dévastatrices, dépassant toutes les périodes sombres depuis le départ du régime criminel des Duvalier.

L’accord, qui a succédé à des événements controversés tels que l’utilisation illégale de l’article 149 de la constitution en juillet, a laissé un sillage de larmes et de désolation pour la population haïtienne.

Le Dr. Ariel Henry, propulsé à la tête d’Haïti par la communauté internationale, a, sans remords, remis le contrôle du pays aux gangs criminels, laissant la population subir des pillages, des meurtres, des vols, et des agressions en toute impunité.

La détérioration rapide du contexte géopolitique et socio-économique en Haïti, reconnue par l’ONU, est marquée par une violence généralisée. Cependant, l’ONU continue de soutenir le leadership d’Ariel Henry, même après sa fuite du local de la Primature au Bicentenaire, considéré comme un territoire perdu aux mains des bandits.

Le Bureau de Coordination des Affaires Humanitaires de l’ONU dénonce une extension et une intensification de la violence liée aux groupes armés, qui s’étendent sur environ 80% de la zone métropolitaine de Port-au-Prince.

Le département de l’Artibonite, d’où provient le Dr. Henry, gémit également sous l’emprise des criminels, tandis que ce dernier dilapide les fonds publics sans égard pour la souffrance du peuple.

L’impact de cette violence sur la population est sans précédent, avec plus de 5,2 millions de personnes ayant besoin d’aide humanitaire, soit près de la moitié de la population.

Enlèvements, coupures d’électricité, pénuries de carburant, déchets dans les rues, vols, attaques armées, et violations des droits fondamentaux sont devenus le lot quotidien des Haïtiens. Entre janvier et mars 2023, au moins 277 enlèvements ont eu lieu, et la violence a entraîné la mort d’au moins 531 personnes, en blessant 300 autres.

Les déplacements internes liés à la violence ont doublé par rapport à 2021, avec plus de 136 500 personnes déplacées à la fin de mars 2023, selon l’OIM.

L’accès aux soins de santé est également menacé, avec Médecins Sans Frontières fermant temporairement son hôpital à Cité Soleil en raison de la situation sécuritaire. Les enlèvements de professionnels de la santé, dont 20 médecins en 2022 et 10 récents, aggravent la crise.

Dans ce contexte alarmant, le dicton « Pourquoi changer une équipe qui gagne ? » prend une ironie amère, soulignant la nécessité de réexaminer le leadership actuel et ses conséquences sur la population haïtienne.

Vive le roi Ariel… et sa suite!

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