L’escalade délibérée de la violence par les gangs produit des résultats escomptés par le régime de doublure de Ariel Henry dont le « mandat » arrive à expiration le 7 février 2024, selon le protocole de Accord Tonton Nwèl.
Le Parlement kényan a approuvé jeudi le déploiement de sa police pour diriger une mission soutenue par l’ONU en Haïti, visant à faire face à la violence des gangs persistante et à « rétablir la paix et la sécurité ».
Le Conseil de sécurité de l’ONU avait précédemment donné son aval à la conduite de la mission non-onusienne par le Kenya. Cependant, l’implication du Kenya a suscité des critiques au niveau national, et le gouvernement de Ruto fait actuellement face à des contestations juridiques de ses plans.
Malgré cela, le gouvernement demeure engagé à fournir jusqu’à 1 000 membres du personnel pour la mission. Haïti est aux prises avec des gangs armés fédérés par le pouvoir PHTK, la violence, ainsi qu’une économie ravagée par la corruption et un système de santé en difficulté.