Corruption en Haïti sous le règne de Ariel Henry : Un obstacle majeur aux élections « justes, libres, honnêtes »

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Les rapports de Transparency International pour les années 2022 et 2023 révèlent un panorama sombre de la situation en Haïti, avec le gouvernement d’Ariel Henry en tête des pays les plus corrompus de la région des Caraïbes. Des internautes qualifient d’illusoires des élections « libres et sincères » dans ce contexte, dénonçant Ariel Henry et ses alliés comme des corrompus diplômés à l’école du « mal et associations de malfaiteurs ».

Évolution de la corruption sous Ariel Henry

Selon les deux derniers rapports de Transparency International, Haïti, dirigé autoritairement par Ariel Henry, sans mandat constitutionnel et dépourvu de toute légitimité, occupe la triste première place en matière de corruption dans les Caraïbes, endroit où la CARICOM. Les chiffres du rapport de 2022 et les dernières données de 2023 soulignent la stagnation et même la détérioration de la situation, remettant en question la possibilité d’élections « justes, libres, honnêtes » dans le pays avec Ariel Henry, à la Primature.

La présidente de Transparency International, Delia Ferreira Rubio, souligne que les dirigeants corrompus consolident leur pouvoir au détriment de la démocratie et des droits humains. En Haïti, cette consolidation est marquée par des atteintes aux droits des travailleurs de la presse, à la liberté d’expression et d’association, créant un environnement hostile pour des élections véritablement libres et démocratiques.

Le rapport de 2022 classe également le Venezuela et le Nicaragua parmi les pays les plus corrompus, soulignant une détérioration générale de la situation en Amérique latine. En 2023, Haïti, avec une note de 17 sur 100, se maintient parmi les trois pays les plus en difficulté dans la région, mettant en lumière l’ampleur du défi de la corruption dans le pays alors que les actes posés par le gouvernement sont soutenus sans réserve par le BINUH.

Transparency International exhorte les gouvernements à renforcer les dispositifs de contrôle institutionnels afin de minimiser le risque de corruption, garantir la transparence de l’information, et restreindre l’influence de l’État. Il est essentiel de mettre en place ces mesures afin de rétablir la confiance dans le gouvernement de transition haïtien après la fin du « mandat » d’Ariel Henry, en respectant les dispositions de l’Accord Tonton Nwel, et assurer ainsi la tenue d’élections véritablement équitables et libres.

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