3 décembre 2025
Voyage périlleux des migrants haïtiens vers le Mexique : Précarité alimentaire pour neuf sur dix
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Voyage périlleux des migrants haïtiens vers le Mexique : Précarité alimentaire pour neuf sur dix

Témoignage poignant : La difficile épreuve des migrants haïtiens au Mexique

Le gouvernement de facto d’un « État en crise » en fin de son « mandat » continue de prétendre qu’il exerce le pouvoir et qu’il reste fonctionnel, alors que la réalité est bien différente. Pendant ce temps, les Haïtiens, qu’ils résident dans le pays ou qu’ils soient à l’étranger, notamment sur les sentiers de Darien vers le Mexique, endurent des souffrances déchirantes.

Tandis que le gouvernement de doublure de Port-au-Prince célèbre l’octroi du siège de la vice-présidence de l’UNESCO à Haïti, un événement survenu après 77 ans, nonobstant l’épopée de Congo en 1961, une nouvelle étude révèle les épreuves endurées par les migrants haïtiens au Mexique. Ces migrants sont contraints de fuir les conditions infernales créées par la violence des gangs, une situation qui a pris racine à l’aube de 2011 sous le règne du « Bandit Légal » Michel Martelly et de PHTK. L’étude révèle une réalité alarmante pour les migrants haïtiens au Mexique, une réalité qui mérite également l’attention des maitres de Port-au-Prince qui sélectionnent leurs tweets.

Selon l’étude « Revertir el riesgo y la tristeza : Un vistazo a la realidad de las personas migrantes haitianas en México« , les chiffres sont alarmants. Neuf migrants sur dix souffrent de la faim pendant leur périple, 81,1 % ont vécu dans la rue, 63,3 % n’ont pas eu accès à des services de santé, 43,4 % ont été malades, et 77 % ont été victimes de délits au Mexique.

Conditions précaires pour les migrants haïtiens au Mexique

Les migrants haïtiens souffrent de conditions précaires alors qu’ils quittent leur pays. Selon une récente étude intitulée « Revertir el riesgo y la tristeza: Un vistazo a la realidad de las personas migrantes haitianas en México, » les chiffres sont alarmants. Neuf migrants sur dix souffrent de la faim en cours de route, 81,1 % vivent dans la rue, 63,3 % n’ont pas accès à des services sanitaires, 43,4 % ont été malades, et 77 % ont été victimes de délits au Mexique.

Le témoignage poignant de Giorgi

Giorgi, un migrant haïtien qui a quitté son pays il y a six ans, a partagé son expérience difficile. Il a dû lutter pour trouver un emploi, régulariser sa situation migratoire, et faire face au coût élevé de la vie au Chili avant de s’installer au Mexique. Giorgi explique que sa décision de partir était une question de survie. Les conditions en Haïti se dégradaient de plus en plus, et le danger était omniprésent.

Après un séjour en République dominicaine, suivi de six ans au Chili, il a décidé de migrer au Mexique. Bien qu’il soit ingénieur informaticien et économiste, la régularisation de sa situation s’est révélée complexe, et le coût de la vie au Chili était prohibitif.

Sensibilisation à la migration auprès des enfants

Giorgi a également évoqué le défi de faire comprendre la situation à sa fille, affirmant qu’il essaie de lui expliquer malgré son jeune âge. La migration a des répercussions sur les familles, y compris les enfants, et il est essentiel de les sensibiliser à ce processus.

L’étude révèle que de nombreux adultes haïtiens n’ont pas discuté de leur départ avec leurs enfants, ce qui peut avoir un impact émotionnel sur ces derniers.

En fin de compte, la migration des Haïtiens vers d’autres pays est souvent une question de survie, comme l’a souligné Giorgi. Alors que le gouvernement peut se vanter de succès diplomatiques, la réalité de la vie des Haïtiens est bien plus complexe et difficile.

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