Le rapport du Groupe d’Experts de l’ONU dévoile des connexions inattendues entre le businessman Reynold Deeb et les gangs, tout en mettant en lumière ses relations avec des membres de l’opposition en 2019 partisans zélés de pays-lock et de « barikad se avni nou« .
Cette alliance entre l’opposition politique, soutenue par des acteurs économiques tels que Deeb, a conduit à des mouvements de protestation visant à forcer la démission du Président Moïse, indique le rapport paru la semaine dernière. « Entre septembre et décembre 2019, toutes les activités économiques du pays ont été bloquées, ce qui est communément appelé peyi lok« .
Cette situation, décrit le groupe d’experts de l’ONU, a paralysé les transports publics, fermé les écoles et engendré des pénuries alimentaires, entravant la libre circulation dans le pays.
» L’opposition politique, soutenue par des acteurs économiques, dont M. Deeb, a demandé à la population de rester chez elle dans un mouvement de protestation visant à faire pression sur le Président Moise pour qu’il démissionne « .
Reynold Deeb, peint comme un opportuniste dans le rapport, a soudoyé des députés pour qu’ils corrompent les chefs de gangs, les incitant à disperser les manifestants, débloquant ainsi les rues pour faciliter l’entrée de ses marchandises dans le pays.
À noter que lors des violentes manifestations de 2019 visant à renverser le chef du régime Tèt Kale2, Jovenel Moïse, Me. André Michel était en première ligne. En août 2021, lors du tremblement de terre dans le Sud, le SDP a reconnu l’aide de leur ami Reynold Deeb pour venir en aide aux sinistrés.
