Ariel Henry serait exclu de « immigration summit » de Washington en présence de Joe Biden et 11 chefs d’État d’Amérique et des Caraïbes, le 3 novembre

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Le sommet sur l’immigration réunira les dirigeants des 11 pays suivants :

  1. Barbade
  2. Canada
  3. Chili
  4. Colombie
  5. Costa Rica
  6. République dominicaine
  7. Équateur
  8. Mexique
  9. Panama
  10. Pérou
  11. Uruguay

L’objectif du sommet est de « favoriser une croissance économique plus inclusive et durable, et de s’attaquer aux moteurs économiques sous-jacents de la migration irrégulière dans notre hémisphère. »

sur le même sujet: Après le Canada, le pigeon voyageur, chef du gouvernement de doublure, Ariel Henry, au Mexique pour un sommet qui débute le 22 octobre

Samedi 21 octobre 2023 ((rezonodwes.com))–Le Premier ministre du gouvernement de doublure d’Haïti, le Dr. Ariel Henry, devrait désormais se contenter de sa participation au Sommet de l’immigration au Mexique qui s’ouvre dimanche matin à Palenque, pour faire valoir ses points de vue sur les milliers de ses compatriotes fuyant Haïti pa bann e pa pakèt. En effet, il n’a pas été invité à la rencontre prévue à Washington le 3 novembre prochain, entre le président Joe Biden et 11 autres dirigeants de la région, parmi lesquels figure le président Luis Abinader.

Haïti, considéré comme l’un des pays où la violence aveugle fait rage depuis l’institutionnalisation des gangs par le gouvernement de Michel Martelly, dont Ariel Henry faisait officiellement partie en 2015, figure parmi les nations qui envoient le plus de réfugiés et ou migrants aux abords des frontières mexico-américaines. Invité au Sommet au Mexique à son retour du Canada, Ariel Henry, Premier ministre et ministre de l’Intérieur qui n’a pas réussi à prouver son leadership pendant plus de deux ans imposés à la tête d’un pays rongé par des groupes armés criminels, est, comme on peut le souligner, exclu du sommet de Biden le 3 novembre à Washington, qui réunit en tout 11 pays.

Les 11 pays convoqués par Biden pour le Sommet sur l’Immigration

Le président Biden s’apprête à accueillir un sommet sans précédent avec des représentants de 11 pays le mois prochain pour faire face aux défis croissants de l’immigration dans l’hémisphère. Le Sommet des Amériques est prévu pour le 3 novembre à Washington et sera présidé par le président, qui a invité les dirigeants de la Barbade, du Canada, du Chili, de la Colombie, du Costa Rica, de la République dominicaine, de l’Équateur, du Mexique, du Panama, du Pérou et de l’Uruguay à y assister, indique la Maison Blanche à CBS News.

Ces pays sont membres du Partenariat des Amériques pour la Prospérité Économique (APEP), lancé l’année dernière lors du Sommet des Amériques à Los Angeles pour traiter des préoccupations liées au développement économique, à l’inégalité et au sort des démocraties de l’hémisphère. Un haut responsable de l’administration a déclaré dans un communiqué que le sommet offrirait l’opportunité de renforcer l’intégration économique entre les pays de l’hémisphère occidental. L’objectif du sommet est de « favoriser une croissance économique plus inclusive et durable, et de s’attaquer aux moteurs économiques sous-jacents de la migration irrégulière dans notre hémisphère. »

La situation d’Haïti dans le contexte du Sommet sur l’Immigration

La non-invitation vraisemblable d’Ariel Henry au sommet de Washington, constate Rezo Nòdwès, soulève des questions sur la situation d’Haïti dans le contexte de cette réunion cruciale. Haïti, un pays en proie à une violence endémique depuis l’époque où les gangs ont été institutionnalisés sous le gouvernement de Michel Martelly, dont Ariel Henry faisait officiellement partie en 2015, est l’une des nations les plus touchées par le flux de réfugiés en direction des frontières mexico-américaines.

Cependant, la non-invitation d’Ariel Henry peut être interprétée comme un signe du manque de leadership du Premier ministre dans un pays aux prises avec des groupes armés criminels depuis des années. Cette exclusion met en lumière les défis complexes auxquels Haïti est confronté et souligne l’urgence de trouver des solutions à la violence et à l’instabilité qui ont persisté dans le pays.

Il n’est pas encore clair si les dirigeants des 11 pays prévoient tous d’assister au sommet, mais des invitations à divers événements organisés en marge du sommet ont commencé à circuler à Washington cette semaine. Les réunions sont l’idée de Christopher J. Dodd, conseiller spécial présidentiel pour les Amériques, dont la position au Département d’État lui confère une grande latitude en matière de politique dans l’hémisphère occidental. Ami de longue date du président et ancien volontaire du Corps de la Paix en République dominicaine, il est l’un des décideurs américains les plus expérimentés en matière de politique latino-américaine.

Il convient de noter que les dirigeants d’El Salvador, du Guatemala et du Honduras, trois pays qui ont été sources de migration importante au cours des dernières années, ne sont pas invités au sommet en raison de leur non-adhésion aux accords APEP l’année dernière. Cette exclusion met en évidence les relations tendues entre ces pays et l’administration Biden, en raison de préoccupations concernant un relâchement des normes démocratiques et des politiques de répression plus sévères ayant conduit à l’emprisonnement injustifié de milliers de personnes, en particulier au Salvador.

1 COMMENT

  1. Tres bon article bien redigé et clair, il y aurait une rectificationsi le PHTK a institutionaliser les bandes armees elles etaient deja sur le terrain a la solde des regimes precedents. Ce, depuis “Lamé wouj”,” rat pa kk” etc.
    Etre equitable et balancé rend plus credible.
    Ariel tous comme les autres font vraiment du tort a ce pays.
    Negnyo mechan

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