Kenya | Poursuite en Justice : L’opposition demande réparation pour les 75 victimes de violences policières dans les protestations anti-gouvernementales

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A Nairobi, le parti Azimio la Umoja, membre de la coalition One Kenya, a saisi la justice pour réclamer justice en faveur de 75 personnes présumées tuées par la police lors de manifestations antigouvernementales.

Dans une pétition déposée par l’avocat Paul Mwangi, le parti de la coalition affirme que ces 75 personnes sont toutes des victimes de brutalités policières.

« La pétition réclame justice pour les soixante-quinze personnes décédées et pour leurs familles, ainsi que pour toute autre personne décédée ou blessée, victime de brutalités policières au cours de cette période », indiquent les documents de la cour tels que rapportés par le journal Nation.

L’opposition insiste sur le fait que tout officier de police responsable d’une unité ayant répondu aux manifestations doit être tenu pour responsable des actions de ses subordonnés.

Azimio affirme que les supérieurs hiérarchiques de la police doivent être tenus responsables, arguant qu’ils ont soit ordonné l’usage de la force excessive, l’ont toléré, ou ont été complices des actions de leurs subordonnés.

Paul Mwangi demande à la cour de déclarer que le principe de responsabilité de commandement s’applique aux membres du Service de police national dans l’exercice de leurs fonctions.

Que réclame Azimio pour les victimes des manifestations ? La coalition demande que les personnes à charge des personnes décédées reçoivent une compensation de la part du gouvernement.

De plus, l’opposition demande que les agences gouvernementales enquêtent et mènent des investigations sur les actions des hauts responsables de la police lors des manifestations.

Mwangi a également déclaré que le gouvernement national avait eu tort d’interdire les manifestations, arguant que cette décision équivaut à renier les droits constitutionnels des Kényans.

Les allégations de Japhet Koome selon lesquelles Azimio aurait engagé des cadavres En août, l’inspecteur général de la police, Japhet Koome, a suscité la controverse en accusant Azimio de mettre en scène des cadavres pour discréditer la police.

source: The Nation

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