La Fondation Zile dénonce les répercussions néfastes de la fermeture de la frontière haitiano-dominicaine

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La Fondation Zile est une organisation binationale qui promeut l’amitié et la solidarité entre Haïti et la République dominicaine.

Des conséquences préjudiciables

La Fondation Zile a publié vendredi un rapport dans lequel elle affirme que la décision du gouvernement dominicain de fermer la frontière pour stopper la construction du canal par Haïti a eu des répercussions néfastes sur divers aspects de la vie des habitants sur l’ile, caractérisée par son interdépendance en tant que zone frontalière.

L’organisme affirme que cette mesure a engendré une atmosphère tendue entre les États, perturbé la bonne entente entre les communautés frontalières et affecté les secteurs agricole, avicole, hôtelier, commercial, industriel et des transports.

En outre, elle souligne que le blocage des échanges commerciaux et économiques bilatéraux empêche les clients haïtiens des banques dominicaines et des maisons de transfert d’argent d’effectuer des opérations de change et des transferts quotidiens à la frontière.

Des pertes significatives

La Fondation Zile, présidée par l’ancien consul haïtien Edwin Paraison, estime que cette décision entraîne des pertes significatives pour les producteurs et entrepreneurs dominicains et haïtiens dans divers secteurs et nuit au bon fonctionnement des entreprises des zones de libre-échange du nord-est d’Haïti, de Sonapi à Port-au-Prince, Santo Domingo et Santiago, qui comptent des clients habituels en Amérique du Nord et en Europe.

Impact sur les étudiants

Elle souligne également que cette mesure a des conséquences sur les étudiants haïtiens dans les universités dominicaines et sur les élèves des écoles de Dajabón, Elías Piña et Pedernales. De plus, elle provoque une augmentation des prix des produits de première nécessité en Haïti, avec d’éventuelles pénuries dans les jours à venir.

La Fondation Zile, qui préconise le dialogue, affirme que ni la République dominicaine ni Haïti n’ont pleinement respecté leur déclaration du 27 mai 2021, notamment la création de la table de l’eau, qui aurait dû être mise en place après la signature de ce document, conjointement avec la demande d’assistance internationale.

Elle fait valoir que le gouvernement dominicain a revu sa position technique sur la construction du canal sans exiger une visite sur le site contesté, mais en priorisant une demande d’arrêt immédiat des travaux, « ce qui semble porter atteinte à la souveraineté haïtienne. »

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