16 octobre 2025
New York | Le Kenya intensifie sa contribution à la mission internationale en Haïti en envisageant de déployer des militaires aux côtés des 1000 policiers, suite à une demande d’Abinader
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New York | Le Kenya intensifie sa contribution à la mission internationale en Haïti en envisageant de déployer des militaires aux côtés des 1000 policiers, suite à une demande d’Abinader

(image d’archive)

Le Président Kenyan William Ruto renforce son engagement envers la Mission Haïtienne et affirme que le Kenya déploiera « beaucoup » de soldats en Haïti.

New York, mardi 19 septembre 2023 ((rezonodwes.com))–Le président de Kenya, Dr William Ruto, a réaffirmé mardi son engagement envers la mission internationale en Haïti en annonçant que son pays enverra un nombre substantiel de soldats pour contribuer à la stabilité de la première nation Noire au monde libre, souveraine et indépendante.

Cette décision, en l’absence du Premier ministre-président de doublure d’Haiti, Dr Ariel Henry, fait suite à des discussions « fructueuses » entre le président Ruto et le président dominicain, Luis Abinader, mécontent de la construction d’un canal d’irrigation sur la Rivière Massacre.

À l’origine, l’engagement du Kenya prévoyait le déploiement de mille policiers. Cependant, il semble que le pays africain après une rencontre avec le dominicain Luis Abinader, envisage désormais d’élargir sa contribution en intégrant des soldats dans cette mission. Cela soulève des questions, car la Constitution haïtienne de 1987 ne prévoit pas la présence d’autres forces armées sur le territoire de Dessalines, à l’exception de la PNH et des FAD’H.

Cette initiative qui viserait à renforcer la sécurité et la stabilité en Haïti, qui traverse une période tumultueuse, serait en réalité, relate Dr Josué Renaud, « en faveur uniquement de Ariel Henry et les Tèt Kale pour l’organisation de ses élections frauduleuses et le referendum illégal de la Constitution« .

La réunion entre les deux présidents a été décrite comme « favorable pour tous« , laissant entrevoir un soutien international continu à la mission en Haïti dirigé par un gouvernement dont la population réclame sa démission pour ses connvences avec les gangs criminels armés.

Cependant, il convient de souligner que la décision finale repose sur l’approbation du Conseil de Sécurité des Nations unies (ONU). De plus, selon de nombreuses sources concordantes, le Premier ministre de facto Ariel Henry ne détient pas le pouvoir de livrer Haïti à une occupation étrangère. Il ne peut pas non plus décider de manière unilatérale de violer la souveraineté du pays, d’autant plus qu’il est accusé de contrôler directement les gangs G9 an fanmi et leurs alliés et d’exercer une influence considérable sur eux, comme l’affirme Renaud de New England Humans Rights Organization (NEHRO).

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