Rodrigo Maia, (speaker) ou président de l’Assemblée nationale brésilienne, entame des consultations pour former au plus vite possible son cabinet présidentiel au cas où le président Temer serait empêché et placé sous enquête pour présumée corruption
Rio de Janeiro, dimanche 9 juillet 2017 ((rezonodwes.com)).-Inculpé officiellement de corruption par un juge-procureur brésilien, le président Michel Temer n’a pas eu l’audace de se déplacer à l’étranger pour représenter le Brésil au tout récent sommet de G-20.
Bien qu’il n’y ait pas encore une date arrêtée par les Députés pour se prononcer sur une demande d’accusation à l’encontre du président Michel Temer, pour corruption, mais l’establishment politique se prépare déjà à assurer la relève, sitôt M. Temer contraint de quitter le palais présidentiel pour 6 mois jusqu’à son éventuelle destitution, après de longues semaines d’investigation.
Dans le cas où les députés se prononcent pour la mise en accusation de Temer, c’est le Speaker Rodrigo Maia (47 ans) qui viendra tenir les rênes du pouvoir au Brésil. Trop pressé, les nouvelles rapportent que Maia travaillent déjà sur la constitution de son éventuel cabinet ministériel.
Selon la presse brésilienne, la moitié des 28 actuels ministres, incluant celui des Finances, surnommé le chouchou des marchés financiers, garderont leur portefeuille. Mais Maia opterait pour le changement des personnes proches du président Temer, comme le chef d’état-major et le secrétaire général, car les deux font également l’objet d’enquête pour corruption.
Des défections sont constatées dans les rangs de Temer, une attitude qui laisserait croire que le bateau est entrain de couler. Jeudi dernier, PSDB Chairman Tasso Jereissati avait publiquement déclaré que le Speaker (Président de la Chambre des Députés) a tout ce qu’il lui faut pour conduire le Brésil, dans la stabilité, vers des élections présidentielles en 2018.