Proche du Premier ministre de facto, le Dr Ariel Henry, Rose-Mila Petit-Frère doit s’expliquer sur les accusations de corruption, de détournements de fonds publics qui concernent la directrice de la Caisse d’assistance sociale (CAS), Edwine Tonton. Cette dernière, selon les rumeurs a été recommandée à la CAS par l’ancienne édile de l’Arcahaie.
Lundi 26 juin 2023 ((rezonodwes.com))–
L’ancienne maire de la Cité du Drapeau est convoquée pour ce mardi 27 juin au carré du juge d’instruction Jean Wilner Morin à titre de témoin dans le scandale de corruption, de détournement de fonds publics ayant éclaboussé la directrice de la CAS, Edwine Tonton.
Rose Mila Petit-Frère, considérée comme l’un des conseillers de l’actuel chef du gouvernement de facto, le neurochirurgien Ariel Henry est considérée comme l’un acteurs clés de l’avènement de la responsable de la CAS, Edwine Tonton, détenue pour corruption.
Aucune garantie sur la présence de l’ancienne maire de l’Arcahaie n’est à l’ordre du jour. La concernée n’entend pas réagir sur la convocation et s’abstient de tout commentaire sur le sujet. L’une des figures du pouvoir de facto va-t-elle faire obstruction à la justice pour bouder l’invitation du juge Morin ? Une interrogation lancinante compte tenu des précédents.
À rappeler que l’ancien directeur général du Ministère de l’Intérieur et des collectivités territoriales (MICT), Fednel Monchery, a boudé la semaine dernière la convocation du juge Jean Wilner Morin, dans le cadre de l’enquête sur le dossier du Massacre à La Saline en 2018.
Par ailleurs, on apprend également que l’ancien sénateur Nenel Cassy est attendu, ce mercredi 28 juin, au carré du juge Jean Wilner Morin dans le cadre du dossier impliquant l’ancien directeur général du Bureau de monétisation des programme d’aide au développement (BMPAD), Patrick Noramé, dont il a été l’un des mentors.
Il importe de souligner que le juge Morin traine la réputation de magistrat intègre et inflexible dans le milieu judiciaire. Avec l’arrestation d’Edwine Tonton ordonnée par le juge Morin, plusieurs observateurs craignent un refus des convoqués de se présenter à la chambre d’instruction.
Hervé Noel
vevenoel@gmail.com