Aucun des dirigeants haïtiens, qu’ils soient actuels ou passés, ne reconnaît la responsabilité de l’état actuel DE DéLABREMENT GRAVE du pays en déclarant sincèrement « C’est ma faute, c’est moi qui suis responsable de cette situation. »
Les excuses de M. Bolsonaro interviennent à la veille du début d’un procès devant le Tribunal supérieur électoral (TSE) pour abus de pouvoir politique par la diffusion de fausses nouvelles sur les élections, ce qui pourrait à terme le disqualifier politiquement.
Dimanche 18 juin 2023 ((rezonodwes.com))–L’ancien président brésilien Jair Bolsonaro a présenté ses excuses dimanche après avoir affirmé par erreur que les vaccins à ARN messager (ARNm) contre le covid-19 contiennent du « graphène », une substance qui, selon lui, s’accumule dans « les testicules et les ovaires ».
Le leader d’extrême droite a fait cette déclaration samedi lors d’un événement organisé par le Parti libéral (PL), sa formation politique, aux côtés de son ancien ministre de la science et de la technologie et actuel sénateur Marcos Pontes, à l’intérieur de l’État de Sao Paulo.
L’ancien président avait alors affirmé avoir lu dans la notice des vaccins développés avec la technologie ARNm qu’ils contenaient des particules de « graphène », une affirmation qu’il attribue aujourd’hui à un « malentendu » de sa part.
« Comme tout le monde le sait, je suis enthousiasmé par le potentiel de travail de l’oxyde de graphène et j’ai associé par inadvertance cette substance au vaccin, ce qui a été démenti en août 2021. Une fois de plus, je regrette ce que j’ai dit et je m’excuse », a-t-il déclaré sur les médias sociaux.
Bolsonaro a gouverné entre 2019 et 2022 et, pendant la pandémie de coronavirus, il a adopté une position négationniste, minimisant la gravité du virus, critiquant l’imposition de mesures d’isolement, rejetant l’utilisation de masques et semant des soupçons infondés sur l’efficacité des vaccins.
L’ancien chef d’État est allé jusqu’à établir un lien entre les vaccins anti-sida et le sida lors d’une émission en direct sur ses réseaux sociaux, ce qui a entraîné l’ouverture d’une enquête de la Cour suprême sur la diffusion de fausses nouvelles.
Le Brésil est l’un des pays les plus durement touchés par le coronavirus, avec 703 399 décès et près de 40 millions de cas à ce jour, selon les données officielles.
