Les commentaires ne sont pas accessibles pour les tweets d’Ariel Henry et de la Primature depuis le 1er mai 2023.
Dans un tweet publié tard dans la soirée, en réponse aux remarques de Rezo Nòdwès, Ariel Henry affirme son engagement inébranlable en faveur du bien-être des mères haïtiennes et déclare travailler sans relâche en ce sens.
Dimanche fête des mères, 28 mai 2023 ((rezonodwes.com))–Suite à la publication d’un article par Rezo Nòdwès mettant en évidence le mépris du Premier ministre Ariel Henry à l’égard des femmes haïtiennes, dont ce dimanche est dédié à célébrer leur courage et leur admiration, le gouvernement a attendu la fin de la soirée, vers 08h30, pour adresser ses salutations aux mères haïtiennes.
« En cette journée solennelle« , a twitté le Premier ministre de facto, « je m’incline respectueusement pour saluer le courage et l’esprit d’abnégation des mères haïtiennes qui, la plupart du temps, fournissent des efforts considérables pour élever seules leurs braves fils et filles, lesquels, demain, se dédieront à la cause de la nation. »
Ces paroles tardives du chef du gouvernement à l’égard des mères haïtiennes dont la plupart sont victimes de la violence des gangs criminels, contrastent avec le sentiment de négligence et de mépris qu’il a exprimé auparavant envers le peuple haïtien obligé de payer au prix fort le gallon de carburant rarement disponible dans les pompes à essence.
« Tout en souhaitant Bonne fête des mères à toutes les mamans haïtiennes, vivant tant en Haïti qu’à l’étranger, je réitère le vœu de mon gouvernement de continuer à œuvrer sans relâche pour que nos mamans sur lesquelles repose tout l’édifice social et économique continuent à bénéficier de l’encadrement nécessaire en vue de consolider leur rôle prépondérant dans la société« .
Cependant, derrière ces belles paroles et ces souhaits « sincères », la réalité demeure décevante et les mesures concrètes pour soutenir ces mères héroïques font cruellement défaut. Les besoins fondamentaux tels que l’accès à des services de santé adéquats, à une éducation de qualité pour leurs enfants, à des opportunités d’emploi et à des filets de sécurité sociale, restent insatisfaits.
