Le 4 juillet 1776, une colonie de peuplement opte pour l’autonomie et ouvre la voie aujourd’hui à la 4ème révolution industrielle se déroulant sous nos yeux
Union (New Jersey), mardi 4 juillet 2017.- Les Etats-Unis d’Amérique, l’une des plus grandes nations de la planète, de par l’ouverture de ses frontières et l’espoir d’un renouveau pour tous les nouveaux venus, ont vécu eux aussi, leurs moments difficiles avant de transcender les autres par leur valeur, leur culture diversifiée, leur capacité à nous faire espérer en un lendemain meilleur. Un avenir certain et assuré pour nos enfants, nous la génération des émigrés aspirant au partage du gâteau du rêve américain. Un chemin qui n’est pas tracé du jour au lendemain.
Les américains qui n’ont pas subi le joug de l’esclavage inhumain sous la base d’une colonie d’exploitation, assurant la prospérité de la Métropole, ont toutefois lutté pour acquérir leur autonomie en se séparant de la couronne britannique. Depuis lors, quand ils regardent de l’arrière c’est pour mieux avancer et aujourd’hui, ils y sont ou presque, 241 années plus tard. Rares sont les colonies de peuplement arrivant à dépasser les colonisateurs. N’en parlons même pas pour Haïti dont l’Indépendance était partout inappréciée et le prix à payer suffisait pour faire de nous ce que nous sommes aujourd’hui. Le pays le plus pauvre avec des dirigeants au-dessus des lois agissant en toute impunité.
Les USA partant de 13 Colonies incluant New York et New Jersey, le 4 juillet 1776, sont devenus aujourd’hui un territoire formé de 50 Etats, avec l’entrée le 21 aout 1959 dans l’Union de Hawaï où est né son premier président Afro-américain, M. Barack Obama. Porto Rico ferait-il ajouter une autre étoile au drapeau? Les Etats-Unis doivent en partie le double de sa superficie à Haïti dont les esclaves nourrissaient des idées de liberté et d’indépendance. En effet, l’expédition Leclerc vers Haïti, en 1802, suivi de l’échec cuisant des Français à Vertières, ajouté parallèlement à la guerre contre l’Angleterre, ont enlevé à la France tout rêve d’avoir un territoire français au sein de « America« . Et à court d’argent pour financer ses guerres, en Europe et sauvegarder la Martinique, Guadeloupe, ont vendu la Louisiane pour 15 millions de dollars.Un territoire qui représente aujourd’hui presque 23% de la dimension du pays.
A l’instar de l’Empereur Dessalines, après l’Indépendance qui avait ordonné partout à travers Haïti, la construction de forts, ainsi avons-nous la Citadelle, les forts Jacques et Alexandre… les américains ont du faire face à de nombreuses persécutions, après la proclamation de leur Indépendance, le 4 juillet 1776. L’incendie de la Maison-Blanche par les troupes anglaises, 38 ans plus tard après,soit le 24 août 1814, a semé le désarroi chez les nouveaux libérés des Anglais. Leur lutte quoique l’objectif était différent du nôtre, a longtemps duré avant de retrouver le calme les conduisant à la stabilité politique et économique. Cette hégémonie qui rend jaloux leurs détracteurs islamiques, avec leur coutume stagnante.
Les USA sont à la base de bon nombre d’avancements industriels et technologiques de la planète. S’ils n’ont pas eu l’Université la plus vieille de la planète, comme celle de Bologne au XIème siècle, l’Université de paris au XII ème siècle, Oxford 13 ème, mais avec Harvard University, créé en 1636, ils imposent au monde leur nouvelle vision des choses. La genèse de la 4ème révolution industrielle commence avec l’apparition d’internet avec un phénomène technologique: la numérisation. Une invention qui, par la création d’un monde virtuel, permet le pilotage du monde physiquement.
Les américains sont les pionniers dans l’industrie automobile. Ils ont inventé l’avion, le téléphone et par-dessus tout, « la Démocratie« . Car avant eux, il n’existait que la monarchie sur la planète avec le pouvoir d’un seul homme, d’une seule famille. La division de leur pays fut sauvée de justesse avec une longue guerre fratricide d’une durée de quatre ans (1861-1865), appelée « Guerre de Sécession« . Cette guerre rapidement résolue par Lincoln allait éviter à l’Amérique des gouvernements de facto. L’on se rappelle également du partage d’Haïti en deux avec Christophe au Nord (1807-1820) et Pétion-Boyer, dans l’Ouest (1806-1820) et même en trois parties, avec Rigaud, un certain mulâtre vendu et ambitieux, dans le Sud.
America qui a participé à Deux Grandes Guerres Mondiales, a connu ses propres guerres dont la plupart avaient divisé l’opinion publique sur leur utilité, comme la guerre du Vietnam par exemple. America, dans certains coins de la planète, est perçue comme une gendarme qui dicte ses règles, ses marches à suivre et l’on retrouve toujours des dirigeants ou des parvenus (usurpateurs), prêts à obéir aveuglément, il leur suffit d’être les oppresseurs des opprimés et ils seront cloués au pouvoir avec le droit de nommer leur successeur. Néanmoins, les USA restent et demeurent un pays où l’application des lois est strictement respectée. Leur force, la marche des administrations en dépendent avec le bannissement de la corruption. Une formule longtemps recherchée par les haïtiens, mais les vieux dinosaures veillent encore sur le grain de la corruption en fermentation et en continuation comme les séances en Assemblée nationale avec les votes des lois scélérates qui ne seront jamais promulguées au journal officiel Le Moniteur.
America, depuis la fin de la ségrégation raciale, présente l’image d’un pays où tout le monde semble apparemment trouver une petite place pour échapper au bruit des bombes, aux actes d’intimidation, de kidnapping, à l’incapacité des terres à nourrir toutes les bouches, à la furie des dictateurs, des apprentis-sorciers dictateurs. Mais ces pseudos-dictateurs qui les a créés ? A quelle école ont-ils été formés ? Un beau parleur ne porte pas toujours la bonne parole.
America, the best country in the world, l’est et le sera probablement encore pour longtemps avec l’effondrement du bloc de l’Est depuis belle lurette, malgré les tentacules d’un Poutine partout déployés.
Une visite aux USA s’impose, mais y demeurer est un choix pour certains et une obligation pour d’autres. Chose sûre et certaine, l’avenir de toute progéniture des immigrés engendrée sur ce sol, est néanmoins depuis la proclamation officielle de la fin de la ségrégation raciale, assuré. Mais qu’on ne s’y méprenne pas car la route vers une société aux théories égalitaires est longue. Mais après tout aucun pays n’est ni grand ni petit tant que l’application de ses lois ne vienne dicter les normes pour régler la vie en commun.
Happy 4th of July to all, vous les chanceux habitant cette terre de braves hommes qui avaient une vision de pays, une notion de Patrie, et l’amour de l’Indépendance jalousement gardée. Le territoire des Etats-Unis inviolable, ne sera jamais cédé en tout ou en partie, mais la plupart de nos dirigeants avec une absence de personnalité remarquable, pourront-ils un jour garantir le respect et l’application d’un tel article clairement défini dans notre charte fondamentale. Peu importe présentement votre statut sur ce territoire, que vous soyez résident permanent, temporaire ou en transit ou que vous ayez adopté la citoyenne américaine…Happy Independence Day!
cba
