par Dieudonné St-Cyr
Samedi 1er juillet 2017 ((rezonodwes.com))– Des dizaines de veuves des policiers tués dans l’exercice de leurs fonctions ont marché, le vendredi 30 juin, dans les rues de Port-au-Prince. Regroupées au sein d’une association baptisée : « Union Nationale des Familles des Policiers Victimes en Fonction (UNAFPOVIF) », ces femmes veuves qui se battent pour subvenir aux besoins de leurs enfants demandent à l’Etat haïtien de se pencher sur leur sort.
Démarrée au Champ-de-Mars en passant par le bicentenaire, la manifestation s’est achevée devant le parlement haïtien.
Tout le long du parcours, le slogan est constant : « Justice pour notre mari assassiné et accompagnement financier pour nous, les veuves des policiers tués dans l’exercice de leurs fonctions ». Nanci Apré a perdu son mari policier depuis 2 ans, les larmes aux yeux, elle dit vivre dans des conditions lamentables, depuis l’assassinat de son conjoint.
Il ne fait aucun doute que la situation économique de ces veuves de policiers, se détériore de jour en jour. Pire, après 6 mois, elles ne reçoivent plus l’aide trimestrielle qui leur était destinée. Casimir Béatrice s’est dit déçue par le laxisme des parlementaires sur ce dossier.
Face à cette triste réalité socio-économique, les veuves de policiers tués sur le champ de travail plaident en faveur du vote de la proposition de loi portant sur l’accompagnement des femmes des policiers assassinés dans l’exercice de leurs fonctions.
Laquelle proposition de loi a été déposée au Parlement le 8 mars dernier, prévoit une aide financière aux enfants orphelins de leur père policiers jusqu’à l’âge de 18 ans.
Dieudonné St-Cyr

