Au regard des indicateurs macroéconomiques d’Haït, sous l’administration de facto, qui sont au rouge, les perspectives d’une alternative à la descente aux enfers du pays passent nécessairement par la démission du premier ministre de facto, le Dr Ariel Henry et de son gouvernement, préconisent les dirigeants du Parti politique « Fanmi ayisyen reveye » (FAR).
Lundi 13 mars 2023 ((rezonodwes.com))–
La démarche d’exiger la démission du Chef du gouvernement de facto, le Dr Ariel Henry trouve sa justification à travers diverses considérations liées à la situation générale actuelle du pays, soutiennent les responsables de FAR.
Dans les détails, des indicateurs dont l’incapacité du locataire de la Primature à juguler la crise, la décote accélérée de la Gourde, l’inflation galopante, la misère, l’insécurité témoignent de la nécessité d’un changement de cap à la direction du pays, évoquent Angelot Gresseau et Galène Bien-Aimé, respectivement secrétaire général et secrétaire exécutive du FAR.
D’autres paramètres comme la violation systématique des droits humains, le refus du neurochirurgien de pourvoir au respect de ses engagements, le complot ourdi entre l’internationale et le gouvernement pour conduire le pays vers le chaos, la corruption généralisée renforcent la conviction de certains acteurs politiques sur l’indécence des dirigeants aux commandes de l’État et leur déficit de volonté à voir les lignes bouger.
En conséquence, le directoire du Parti politique « Fanmi reveye ayisyen » (FAR) réclame sans équivoque la démission sans délai du premier ministre Ariel Henry et de son gouvernement.
En guise de proposition, Angelot Gresseau et Galène Bien-Aimé plaident pour un nouvel accord politique visant l’avènement du nouveau gouvernement afin d’adresser la crise et d’organiser des élections générales dans le pays.
Hervé Noel
vevenoel@gmail.com
