Les protestations se poursuivent au Pérou depuis le 7 décembre, date à laquelle le Congrès a destitué le président de l’époque, Pedro Castillo, et prêté serment à Boluarte. La répression policière et militaire des manifestations a fait plus de 60 morts et des centaines de blessés.
Des manifestations pacifiques contre le gouvernement de la présidente désignée du Pérou, Dina Boluarte, se sont poursuivies jeudi dans plusieurs provinces du pays.
Les mobilisations et les blocages de routes dus aux protestations se poursuivent dans plusieurs provinces, selon le bureau du médiateur.
C’est également dans le sud du pays que les blocages routiers se poursuivent avec le plus d’intensité.
Les manifestants ont également réitéré qu’ils réclament des élections générales anticipées pour 2023, une demande qui a été rejetée par le Congrès péruvien ; une Assemblée constituante et la fermeture de l’organe législatif.
La répression policière et militaire des manifestations a fait plus de 60 morts et des centaines de blessés.
Les entreprises touristiques qui n’avaient pas encore suspendu leurs activités annoncent maintenant qu’elles paralysent leurs activités jusqu’au 5 février, car il est « impossible » d’organiser un quelconque circuit avec les routes coupées.
Une fois encore, des centaines de touristes ont été pris au piège à Aguas Calientes, au pied du Machu Picchu, auquel on ne peut accéder que par le rail.