Gonaïves – Manifestations : des policiers exigent les corps de leurs camarades assassinés à Liancourt

0
897

Les policiers protestataires qui ont déserté les commissariats de l’Artibonite, n’envisagent pas de reprendre du service sans la récupération des 6 cadavres des agents de l’ordre victimes à Liancourt, le 25 janvier dernier.

Lundi 30 janvier 2023 ((rezonodwes.com))–

C’est une chaine de commandement de la PNH désarticulée après l’assassinat de 6 policiers dans le Bas-Artibonite, à Liancourt. Aux Gonaïves, une marche pacifique initiée par les policiers de la juridiction pour exiger des sanctions contre les fautifs de la tragédie de Liancourt organisée, ce lundi, confirme la thèse d’une institution policière sur une pente dangereuse.

Accompagnés des membres de la population, les policiers affectés aux Gonaïves, ont parcouru plusieurs rues de la ville pour exiger de meilleures conditions de travail, une enquête pour fixer les responsabilités dans l’échec de l’opération du 25 janvier dernier, l’arrestation des autorités policières complices et la récupération des corps des victimes.

Partis du Commissariat des Gonaïves, les manifestants disposés de pancartes aux propos acides contre la hiérarchie policière se sont dirigés vers le quartier de « Villa Florvile » abritant le directeur départemental de l’Artibonite de la PNH (DDA/PNH), le commissariat divisionnaire Jean Bruce Myrtil.  

Les manifestants menacent de boycotter les activités socioéconomiques de la ville, si les corps des policiers victimes ne sont pas récupérés.

La veille du dimanche 29 janvier, il est rapporté qu’un véhicule affecté au responsable de la PNH dans l’Artibonite mobilisé pour faire le plein à l’intérieur du Commissariat a été intercepté par les policiers.

Hervé Noel

vevenoel@gmail.com

LEAVE A REPLY

Please enter your comment!
Please enter your name here

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.