Le président vietnamien Nguyen Xuan Phuc a démissionné, selon les médias d’État, après des jours de rumeurs selon lesquelles il était sur le point d’être limogé dans le cadre d’une vaste campagne de lutte contre la corruption qui a vu plusieurs ministres révoqués. Au moins 100 fonctionnaires et hommes d’affaires, dont l’assistant de M. Dam, ont été arrêtés dans le cadre d’un scandale lié à la distribution de kits de dépistage du COVID-19.
En Haïti, plus le Premier ministre de facto, Dr. Ariel Henry, est dénoncé de corruption, de présumé crime d’association de malfaiteurs, de connivence avec les gangs G9, plus il se fait de nouveaux alliés pour renforcer son pouvoir illégitime et affaiblir le système judiciaire afin de sombrer le pays dans le chaos total et ouvrir la porte à une occupation militaire « programmée » !
Mardi 17 janvier 2023 ((rezonodwes.com))–
Ce départ soudain est très inhabituel dans le Vietnam communiste, où les changements politiques sont normalement soigneusement orchestrés, l’accent étant mis sur une stabilité prudente.
Un seul autre président du Parti communiste a déjà démissionné, et c’était pour des raisons de santé.
« La démission du président Nguyen Xuan Phuc est un événement sans précédent dans l’histoire du parti », a déclaré Nguyen Khac Giang, chargé de recherche au Centre vietnamien d’études économiques et stratégiques (VESS).
Les médias d’État ont déclaré que le Parti communiste avait jugé qu’il était responsable des actes répréhensibles commis par des ministres de premier plan sous ses ordres pendant son passage au poste de Premier ministre de 2016 à 2021, avant qu’il ne devienne président.
Deux vice-premiers ministres ont été limogés ce mois-ci dans le cadre d’une purge anticorruption qui a conduit à l’arrestation de dizaines de fonctionnaires. Un grand nombre des allégations de corruption concernent des transactions effectuées dans le cadre de la riposte vietnamienne à la pandémie COVID-19.
M. Phuc « a assumé la responsabilité politique en tant que dirigeant lorsque plusieurs fonctionnaires, dont deux vice-premiers ministres et trois ministres, ont commis des violations et des manquements, entraînant des conséquences très graves », a déclaré l’agence de presse nationale VNA, citant la déclaration officielle du comité central du parti.
Au début du mois, l’Assemblée nationale, dont les décisions sont prises à la sauvette, a démis Pham Binh Minh et Vu Duc Dam de leurs fonctions de vice-premiers ministres.
M. Minh était ministre des affaires étrangères, tandis que M. Dam était chargé de la gestion de la pandémie de COVID-19 dans le pays.
Au moins 100 fonctionnaires et hommes d’affaires, dont l’assistant de M. Dam, ont été arrêtés dans le cadre d’un scandale lié à la distribution de kits de dépistage du COVID-19.
Trente-sept personnes – dont de nombreux diplomates et policiers de haut rang – ont également été arrêtées dans le cadre d’une enquête sur le rapatriement de Vietnamiens pendant la pandémie.
Le scandale de corruption du COVID
Après avoir fermé ses frontières pour ralentir la propagation du coronavirus, le Vietnam a organisé près de 800 vols charters pour rapatrier les citoyens de 60 pays et territoires.
Mais les voyageurs ont dû faire face à des procédures compliquées tout en payant des tarifs aériens exorbitants et des frais de quarantaine pour rentrer au Vietnam.
L’année dernière, le ministère de la Sécurité publique a déclaré que les fonctionnaires étaient en mesure de soutirer des dizaines de milliers de dollars de chaque vol de rapatriement.
M. Phuc, 68 ans, a été élevé au rôle essentiellement cérémoniel de président en avril 2021 après avoir été félicité pour la gestion globalement réussie de la pandémie par le pays.
Mais une énorme épidémie a balayé le centre des affaires de Ho Chi Minh Ville à la mi-2021 et s’est répandue dans tout le pays.
Vietnam’s president Nguyen Xuan Phuc resigns in wake of COVID-19 corruption scandal – ABC News
