Hausse de carburant | La politique énergétique d’Ariel Henry systématiquement criminelle, résume l’édito de Haïti-Observateur

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Mis en place par la communauté internationale, sans l’aval du peuple haïtien, Ariel Henry, se montre totalement incapable de juguler Les crises pétrolières.

La décision de l’administration Jovenel Moise-lapin/Jouthe/Claude Joseph libérant le gouvernement de la responsabilité d’assurer l’importation des produits pétroliers, sans mettre en place les gardes fous qui s’imposent, ouvre la porte à une catastrophe au relent criminel.

New York, jeudi 22 décembre 2022 ((rezonodwes.com))–

La tendance de la politique énergétique haïtienne, dont la détérioration commençait à se manifester avec le président de facto défunt Jovenel Moïse, ne s’est pas renversée, à la faveur de l’avènement d’ Ariel Henry. La décision de ce dernier libérant le gouvernement de la responsabilité d’assurer l’importation des produits pétroliers, sans mettre en place les gardes fous qui s’imposent, ouvre la porte à une catastrophe au relent criminel. Surtout quand le Premier ministre de facto et son équipe dirigeante ne font rien pour renverser la vapeur, face aux crises récurrentes d’essence engendrant de graves accidents et des incidents regrettables, à travers le pays.

Ayant hérité de son prédécesseur du début les crises pétrolières, dont les rebondissements se succédaient, d’un mois à l’autre, et trouvant les dirigeants totalement dépassés, le chef de gouvernement mis en place par la communauté internationale, sans l’aval du peuple haïtien, Ariel Henry, se montre totalement incapable de juguler ces carences. Au contraire, l’attitude affichée par son gouvernement laisse croire que lui et ses collaborateurs font partie d’une stratégie visant à s’enrichir ainsi que leurs alliés du monde pétrolier. Telle est la manière dont se traduit généralement l’attitude des consommateurs, par rapport à cette carence aigue récurrente de carburants.

D’aucuns qualifient cette attitude des hommes et femmes au pouvoir, en Haïti, de celle de mercenaires n’ayant aucuns liens viscéraux avec Haïti et son peuple. Ce qui porte plus d’ un à dire aussi que ces crises artificielles constituent un phénomène ex-clusivement haïtien, car il n’existe pas de dirigeants au monde à rester les bras croisés ainsi, face à toutes ces calamités délibérément infligées à leurs peuples. Pour cause de millions à gagner !

En effet, l’indisponibilité de produits pétroliers, dans les pompes à essence, appelées à assurer la vente aux automobilistes, entraîne le marché noir se développant à son gré. En l’absence de vendeurs légaux et légitimes de carburants, cédant la place aux commerçants clandestins, donc mettant les consommateurs aux abois, surgissent des échanges de propos virulents qui, trop souvent, aboutissent à des affrontements désagréables. Ou, parfois, à des rixes entre consommateurs se disputant leur place dans des lignes au bout desquelles, trop souvent, n’existe aucune garantie de faire le plein.

De telles scènes se produisent aussi dans le transport en commun. Les personnes évoluant dans le monde du transport, forcés de payer l’essence à des prix cinq à six fois plus élevés que ceux ordonnés par la loi, se disent obligés d’imposer des tarifs, supérieurs aussi, à ceux officiellement en cours. À plusieurs reprises, des cas de morts sont enregistrés, des opérateurs de transports en commun ayant parfois recours à des interventions armées contre des passagers refusant de payer le prix qu’ils ont révisé à la hausse, sans autorisation légale.

L’inaction des autorités, par rapport à ces mêmes crises, offrent d’autres opportunités aux gangs armés de traumatiser les citoyens, notamment les transporteurs de produits pétroliers. Nombre de camions citernes, en route vers les pompes, sont détournés à d’autres des-tinations afin d’être dépouillés de leurs précieux cargos, qui sont vendus sur le marché informel, favorisant la flambée des prix constatée dans ce secteur. De tels actes sont devenus monnaie courante, les dirigeants ne prenant aucune mesure susceptible de tenir en respect les malfrats et de sécuriser le stock, en route pour la livraison.

D’autre, part, de graves accidents se sont produits, liés à la vente illégale d’essence. Le stockage de carburant dans des conditions inappropriées ont causé des incendies ayant provoqué la destruction de maisons et d’autres es-paces utilisés pour l’entreposage anarchique et au transport illégal de produits hautement inflammables, comme la gazoline.

Ces accidents ont été constatés, dans différentes villes des dix départements, laissant croire que les pertes enregistrées, liées aux produits pétroliers, pour-raient se chiffrer à des centaines de millions. Pourtant personne n’a évoqué l’idée d’en chiffrer l’impact sur l’éco-nomie du pays. Voilà encore une couche de l’insouciance d’Ariel Henry, par rapport au bien-être de la nation. Cela fait partie de l’apport de sa gestion cri-minelle du pays, que ses patrons de la communauté internationale semblent cautionner, pour en n’avoir jamais ex-primé un quelconque désaveu, en dépit des multiples dénonciations dont cette créature politique de Washington et consorts fait l’objet.

Tout cela signifie que, le Dr Henry, cette calamité politico-diplomatique, ayant multiplié les décisions anticonstitutionnelles et illégales, rejetées globalement par la quasi-totalité du peuple haïtien, pourtant faisant l’unanimité au sein de la communauté internationale, est condamné à rendre des comptes, à la Justice haïtienne rétablie dans toutes ses attributions. Il en sera ainsi, nonobstant son acceptation unanime par une communauté internationale qui a systématiquement soutenu les pires éléments d’Haïti, dont certains se trouvent, aujourd’hui, sous les sanctions de cette même communauté internationale.

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