Un grand nombre de migrants haïtiens, vénézuéliens, cubains et autres, attendus dans le sud du Mexique en 2023, préviennent les autorités

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Alors que le monarque Henry Nul continue de se raccrocher illégalement au pouvoir tout en espérant avec l’appui d’un groupe dit “signataires pour un compromis politique historique” donner à Haïti de nouvelles élections frauduleuses programmées en 2023, les Mexicains craignent une recrudescence de migrants dont des haïtiens sous leur territoire à l’aube de 2023 et tout au long de la nouvelle année à venir.

Tapachula, Chiapas, jeudi 1er décembre 2022 ((rezonodwes.com))– « Au cours des derniers mois, nous avons pu observer une grande augmentation d’entrée de migrants sur le sol mexicain, y compris non seulement des pays d’où ils partent normalement, mais aussi d’autres populations et pays que l’on ne voyait pas les années précédentes, comme les Haïtiens, les Vénézuéliens, les Équatoriens et même les Colombiens, qui ne faisaient pas partie du phénomène migratoire ».

C’est ce qu’a déclaré, dans une interview accordée au journal EL ORBE, David Ruiz Pérez, avocat au foyer pour migrants « La 72 » de Tenosique, dans l’État de Tabasco, qui a affirmé que le nombre élevé de migrants entrés sur le territoire mexicain au cours du dernier trimestre laisse présager une forte augmentation des chiffres pour l’année prochaine.

Il a expliqué qu’au moins dans le couloir qui correspond à ce refuge, le nombre d’arrivées de Vénézuéliens a doublé, ce qui a entraîné une augmentation du nombre de services de soins complets, alors qu’auparavant, il y avait environ 20 à 30 actions par mois, mais maintenant c’est le même nombre, mais par semaine.

Selon lui, l’une des raisons pour lesquelles les gens émigrent de leur pays n’est pas seulement due à une économie difficile, mais aussi aux niveaux élevés de criminalité, d’insécurité et même, dans certains pays, aux politiques publiques des gouvernements, qui rendent la vie de la population malaisée.

Il a souligné que, du point de vue des groupes d’observation et de surveillance des droits de l’homme, il ne peut y avoir de discrimination, mais il est entendu que tous les migrants n’arrivent pas au Mexique avec l’idée de demander de l’aide en tant que réfugiés, mais que certains viennent fuir leur pays parce qu’ils commettent des crimes.

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