Drame à la fac d`Ethnologie : Moise Jean Charles déplore et propose!

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NOTE DE PRESSE DU SECRÉTAIRE GÉNÉRAL DE » PLATFOM PITIT DESSALINES »
A LA GRANDE FAMILLE UNIVERSITAIRE D’HAÏTI.

Mercredi 14 juin 2017 ((rezonodwes.com))– Engagé avec « PITIT DESSALINES » dans la dynamique du renouveau de l’Université en Haïti notamment de l’Université d’Etat, je déplore les incidents regrettables survenus à la Faculté d’Ethnologie, le 12 juin passé.




Ces incidents traduisent une fois de plus l’impact malencontreux de la déchéance nationale accélérée sur les institutions de civilisation. En la circonstance, j’adresse mes plus profondes sympathies à toutes les victimes et je convie Responsables et Encadreurs, Professeurs et ÉTUDIANTS à la Raison et à la Sérénité.

Le mal n’est pas une fatalité. Dans une société où tout obéit aux impératifs et aux intérêts du Marché, l’éthique, la morale et leurs corollaires sont en exil. Il y a moins d’un mois dans mon intervention à la Fête de l’Université le 17 mai dernier ,je formulais aux décideurs et cadres des ateliers appelés à soumettre un plan de restructuration du secteur universitaire haïtien la requête de prendre en compte prestement les inquiétudes et les revendications des étudiants liées à la Réforme suivant une approche systémique, certes, mais pragmatique articulée.

Je réitère, aujourd’hui,ma requête aux oreilles attentives.Il faut de manière ingénieuse, dans la logique de cette réforme universitaire profonde, pallier aux défaillances de cet Etat à la traîne d’un système putréfié et asphyxiant.




Ce système qui produit des gouvernances démagogiques et cupides, des dirigeants inaptes, sans esprit créatif, confortables dans la spirale de l’anéantissement national.Ils sont aveugles pour cerner les défis du quotidien voire ceux de demain. Ils sont sourds aux justes revendications des masses comme des secteurs organisés de la société.

Pourquoi faut-il attendre le pire avant de réagir aux demandes des étudiants de la Faculté d’Ethnologie, de l’Ecole Nationale de Géologie Appliquée, des élèves réclamant, dans les rues le respect des curricula, aux marches pacifiques des professeurs, aux grèves des professionnels de la santé, aux manifestations des ouvriers… et j’en passe? Combien de victimes de l’irresponsabilité de l’Etat faut-il encore compter?




Le temps est à la rupture. J’ai foi en ces cadres motivés, compétents et déterminés de l’Université. Et vous, Étudiants de mon pays, accrochez-vous aux vertus du savoir, accrochez-vous à vos rêves spécifiques, accrochez-vous à votre lutte de refondation sociétale qui passe indubitablement par une révolution pacifique.

Moïse JEAN CHARLES

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