Helen La Lime irritée par les questions des journalistes sur sa position par rapport aux gangs G-9 et à Ariel Henry

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La fédération des gangs armés bénéfique au pays, le sujet qui agace Lalime

par Hervé Noel

La représentante spéciale du secrétaire général de l’Organisation des Nations-Unies (ONU), la diplomate Helen M. La Lime, visiblement irritée par la question agitée lors d’une rencontre fermée avec la presse, le vendredi 4 novembre dernier, a sollicité l’intervention d’autres officiels du Bureau intégré des Nations-Unies (BINUH) pour l’aider à éclaircir le sujet à scandale lié à la fédération des gangs qui aurait été profitable au pays.

Mardi 8 novembre 2022 ((rezonodwes.com))–

Le sujet controversé relatif à la position de la cheffe du Bureau intégré des Nations-Unies en Haïti (BINUH), Helen M. Lalime sur l’opportunité de la coalition des gangs, sous l’étiquette de « G-9 an fanmi », a été soulevé par radio Kiskeya lors d’un diner informel tenu, vendredi à l’hôtel Caribe entre la représentante du secrétaire général de l’ONU et un groupe de journalistes.

La cheffe du BINUH était tout proche de perdre son sang-froid en tentant de justifier le rapport de septembre 2020 de l’ONU évoquant l’implication ou l’obstination de l’instance onusienne de voir aboutir la fédération des gangs en Haïti pour espérer combattre l’insécurité.

Helen M. Lalime restait inconsistante dans ce procès visant à rétablir la position de l’ONU sur ce point de vue scandaleux à travers lequel il est souligné que les cas de criminalité et de kidnapping auraient fortement baissé à la faveur de l’initiative « G-9 an fanmi ».

« C’est une mésinterprétation. Je ne sais pas où ils ont pu trouver de telles allégations. Vous savez que le sujet a été effectivement évoqué dans un rapport en 2020 sur la situation sécuritaire en Haïti. En fait, je préfère passer à d’autres questions », a réagi la cheffe du BINUH avant de solliciter l’intervention de Sancho Countinho Amaral, un cadre onusien pour renforcer sa thèse.

Un tweet pour valider Ariel Henry ?

Suite à l’assassinat de l’ancien président Jovenel Moise, le 7 juillet 2021, un flou s’est installé quant à la gouvernance politique d’Haïti. Entre Claude Joseph, premier ministre ad intérim et Ariel Henry choisi par le 58ème Chef d’État haïtien, non installé, la communauté internationale devrait trancher.

La représentante spéciale du secrétaire général de l’ONU nie avoir fait pencher la balance au profit du neurochirurgien, à travers un tweet.

Helen Lalime affirme avoir pris connaissance d’un communiqué de l’Ambassade américaine en Haïti pour s’aligner dans une position.

Hervé Noel
vevenoel@gmail.com

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