L’ étudiant de l’Ethnologie écrabouillé par l’autobus de la faculté est victime d’un acte de criminalité. C’est un fait exprès du Doyen Jean Yves Blot qui conduisait l’autobus, affirment des étudiants, témoins de cet incident « criminel », selon leurs propres mots
Port-au-Prince, mardi 13 juin 2017 ((rezonodwes.com)). Appel urgent lancé pour sauver la vie de Jean Rock Gourgueder dont le groupe sanguin est O+. Cet étudiant était à côté de nombreux autres camarades, allongé au sol devant la barrière principale de la Faculté d’Ethnologie quand, selon les déclarations d’un groupe d’étudiants en 3ème année, le Doyen Blot a roulé à toute allure pour frayer un passage.
L’étudiant Gourgeder, étendu au sol sur un angle de 180 degrés, n’a pu échapper à temps car, pensent-ils, personne n’oserait croire que le Doyen Blot pouvait mettre à exécution un tel plan macabre. M. Blot est injoignable, depuis ce matin, pour donner sa version des faits. On ignore aussi si l’autobus de la Faculté a subi des dommages considérables pendant la fuite du doyen qui s’est porté absent depuis ce matin.
Des étudiants mécontents ont saccagé les locaux de la Fac et incendié des véhicules probablement appartenant à des professeurs qui accompagnaient M. Blot lors d’une brève rencontre avec les étudiants, lundi, quelques heures auparavant. Ceux-ci revendiquaient un dialogue franc et ouvert avec le décanat qui leur a donné une fin de non-recevoir.
Pour l’instant, en dépit de cet accident de circulation qualifié de « criminel » par la communauté estudiantine, le Parquet de Port-au-Prince n’a pas encore réagi. Bien au contraire, constatent des étudiants très remontés contre cet acte, le quadrillage de la zone est pris en charge par des unités spéciales de la PNH.