Port-au-Prince, lundi 12 juin 2017 ((rezonodwes.com))– Deux militants des droits de l`homme pensent que la Police Nationale d`Haiti aurait pu mieux réagir face à la recrudescence de l`insécurité dans le pays si l`effectif était mieux géré par les dirigeants nationaux.
Pierre Espérance, directeur exécutif du RNDDH (Réseau national de défense des Droits Humains) met en cause, à la fois, le mode d’utilisation de l’effectif de la PNH, la présence auprès des parlementaires, des ministres et des directeurs généraux d’individus lourdement armés, les menaces de manipulation politique de la police et d’autres facteurs.
Le co-directeur de « Défenseurs Plus », Antonal Mortimé, appelle lui aussi à une meilleure utilisation de la PNH, mais surtout à des dispositions en faveur de meilleures conditions de travail des policiers et d’existence de la population, la misère étant un vecteur important d’insécurité, dit-il.
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