Un vent de panique souffle en ce moment au pénitencier national, ce vendredi 7 octobre, suite au décès soudain de plusieurs détenus. Dans ce plus grand centre carcéral, les cadavres gisent encore sur des carreaux de céramiques. Les causes des décès demeurent inconnues, des détenus paniqués protestent contre les autorités
Vendredi 7 octobre 2022 ((rezonodwes.com))–
Ce vendredi matin, 7 octobre 2022, un vent de panique a soufflé au pénitencier national. Selon certaines informations, cette situation est causée par les décès de plusieurs détenus cette semaine. Les corps sans vie de certains prisonniers traîneraient au sol dans plusieurs cellules.
Cependant, les causes de ces décès n’ont jamais été révélées, avec l’immobilisme des autorités gouvernementales.
Une situation qui suscite l’effroi chez les proches et familles des personnes incarcérées.
Face à cette situation, un mouvement de protestation a éclaté à l’intérieur du grand centre carcéral, pour réclamer l’intervention des autorités. Les agents de police pénitentiaire, tentant de ramener l’ordre, effectuent des tirs de sommation, en lieu et place d’assistance.
Depuis plusieurs jours, les détenus vivent l’enfer dans les centres carcéraux du pays. Les autorités dans leur regard passif alimentent la crise, affectant ainsi les prisons de diverses régions du pays, jusqu’à déshumaniser les détenus, alors que plusieurs d’entre eux n’ont jamais été jugés.
À Petit-Goâve et Jacmel les cas de décès se répètent. Certains détenus continuent de mourir de faim, alors que le premier ministre de facto Ariel Henry avait tenu une réunion spéciale sur la situation »préoccupante » des prisons. Des promesses non tenues jusqu’à date.
Odneson Midy
