Haïti : Crise du carburant et troubles sociaux : impact sur la situation humanitaire. L’histoire prend note.
Un gouvernement PHTK 4 incluant Ariel Henry soupçonné de participation à un grave crime, c’est «blanc bonnet, bonnet blanc» et on ne sera pas prêt de sortir de l’auberge.
Jeudi 29 septembre 2022 ((rezonodwes.com))–Dr. Ariel Henry qui avait demandé à Jovenel Moise de “retarder la date de son installation comme Premier ministre”, selon les révélations du colonel Himmler Rébu, exerce aujourd’hui un pouvoir autoritaire et discrétionnaire pour parvenir à ses fins à savoir « la 3ème tragédie électorale PHTK« . Mais le silence règne toujours “sur l’ampliation qu’aurait détenu Ariel Henry”, car il n’est redevable qu’envers ses principaux tuteurs.
Ariel Henry, qui a toujours navigué entre les deux eaux et affiché un comportement de « je-m’enfoutisme » quoiqu’aujourd’hui le pays est à feu et à sang, ne s’est jusqu’à présent pas rendu compte que le vrai calme est celui de la bonne conscience. Va-t-il sous l’insistence d’un groupe de personnalités n’ayant rien à voir avec le développement réel de ce pays habité par des pauvres nègres, accepter d’entrer dans l’histoire par la porte de derrière alors qu’il a encore l’occasion de rectifier le tir. « Foutre le camp d’ici, car personne ne veut plus de toi qt que la table est desservie« , pour parodier les dizaines de milliers de manifestants à travers le pays, notamment les Gonaïviens qui, dans la nuit de dimanche à lundi, ont transformé leurs revendications et indignations en une veillée funèbre.
Haïti, depuis l’avènement de la coalition PHTK-MTV-SDP-Fusion-Inite, connait une grave crise du carburant qui, associée à l’insécurité générée par les activités de gangs armés et à l’augmentation du coût de la vie, a provoqué d’importants troubles sociaux dans le pays depuis le 12 septembre, aggravant le sort des populations les plus vulnérables, sous le regard médusé du Premier ministre contesté, Dr. Ariel Henry.
Avec près de 86% de la production d’électricité dépendant des produits pétroliers, l’approvisionnement en carburant a toujours été un défi majeur en Haïti. Le blocage total par une coalition de gangs [pro-pouvoir PHTK] de l’accès au terminal de Varreux, principal point d’entrée du fuel dans le pays, rend la situation critique. Le réseau national ne fournit plus que quelques heures d’électricité par jour et les réserves de carburant pour les systèmes d’appoint, principalement basés sur des générateurs fonctionnant au diesel, s’épuisent.
Par conséquent, des services essentiels tels l’accès à l’eau et les télécommunications sont gravement compromis. Certaines parties du territoire haïtien ne sont plus couvertes par les réseaux et la DINEPA1 a informé qu’elle ne pourra bientôt plus faire fonctionner ses stations de pompage ni effectuer les livraisons via camions-citernes pour approvisionner le pays en eau.
Cette crise du carburant, ainsi que les tensions et l’insécurité à l’échelle du pays, ont des conséquences directes sur les activités humanitaires et les services de base, notamment la santé, la nutrition et l’éducation. Et le Core Group maintient Ariel Henry en selle, en dépit de nombreux appels à sa démission sans condition.