Jovenel Moise a échoué avec AgriTrans, comment peut-il remettre en valeur l’agriculture haïtienne, s’est demandé l’ancien-député Hugues Célestin
Limonade, mercredi 7 juin 2017 ((rezonodwes.com)).-Au moment où le président Jovenel Moise s’apprête tambour battant à mettre le cap sur le Sud, sous haute sécurité et à bord de sa caravane de changement, un ancien parlementaire se questionne sur la faisabilité des actions engagées. Pour l’ancien-député de Limonade et de Quartier-Morin, il n’y a aucune chance de réussir avec quelqu’un qui a échoué.
Le parlementaire du Nord qui fait référence à un vaste champ de désolation de tout ce qui reste présentement de AgriTrans, a déclaré que l’entrepreneur d’alors Jovenel Moise s’était lancé dans une aventure de bananes sans de grandes études de planification. Par-dessus tout, selon Hugues Célestin, sans qualification. Et les résultats obtenus sont aujourd’hui étalés devant nos yeux.
Le chef de l’ Etat, en déclarant récemment qu’il est le produit du secteur des affaires, a aidé à alimenter les critiques le faisant passer de préférence, pour quelqu’un au service d’un groupe, ce que d’ailleurs, a admis M. Célestin. Pour lui. l’élection de Jovenel Moise à la présidence d’ Haiti a lieu entre les gens détenant la quasi des richesses du pays.
L’ex-député critique le comportement du président Moise qui pense vouloir s’immiscer dans tous les dossiers sans en être réellement imbu du genre de suivi qui serait justificatif et effectif. Il cite en exemple le salaire des ouvriers contestataires. Il reproche au président d’avoir avoué l’impuissance de l’Etat dans cette affaire qui est du rôle exclusif du CSS (Conseil Supérieur des Salaires).
La caravane du changement que le président tient à cœur est surnommé par Hugues Célestin de « carnavane« . En s’octroyant 100 millions de gourdes, c’est un moyen pour Jovenel Moise de faciliter le secteur privé, a commenté l’homme originaire du Nord de même que le président prédisant que cette caravane s’achèvera en catastrophe.
L’administration Moise-Lafontant est depuis le début de cette semaine sous les rampes des projecteurs avec la recrudescence des actes d’insécurité meurtrière, un phénomène macabre auquel s’ajoutent divers autres problèmes, tels le chômage, la hausse des coûts des produits de premières nécessités, la grogne des enseignants, des employés de l’OAVCT , des universitaires, des ouvriers