Lundi 12 septembre 2022 ((rezonodwes.com))– Alors que les gangs poursuivent leurs actes de kidnapping, au vu et au su du pouvoir, Dr. Ariel Henry, dont la démission est réclamée presque partout à travers le pays, s’apprête à sanctionner durement la population avec un ajustement à la hausse du carburant, en plus de l’usage des balles réelles ou en caoutchouc et des gaz lacrymos par la police, chien garde du système.
Au Cap-Haitien, tout comme à Jérémie et aux Cayes, la semaine de mobilisation pour exiger le départ d’Ariel Henry de la Primature, a débuté tôt lundi matin.
Des pneus enflammés étaient remarqués aux premières heures de la matinée sur la route de Carrefour et dans des quartiers surpeuplés des Cayes, ont constaté des correspondants de presse soulignant que les revendications n’ont pas changé malgré le discours de minuit du PM de facto.
“Il ne peut et ne pourra jamais conduire le pays aux bonnes élections, il doit s’en aller”, clament-ils.
La route nationale #2 a été bloquée au niveau de “Kafou Bouzi”, dans la première section communale de Chalon, à Miragoâne.
Même situation observée à Jérémie où les cotes de popularité du Dr Ariel Henry sont négligeables, en dépit d’un pont provisoire jeté sur la Grande-Anse, après un an.
“Ariel a échoué et plus question de tenir la route avec lui”, ont fait savoir des militants prêts à contrecarrer toute hausse du prix du carburant à la pompe.
Carburant toujours introuvable d’ailleurs.
