Selon la presse brésilienne Henrique Eduardo Alves était l’un des alliés proches de l’actuel président Michel Temer qui connaît aujourd’hui des heures difficiles de sa présidence. L’ancien ministre du Tourisme est inculpé dans une affaire de pots-de-vin lors de la construction des stades de foot ball pour le Mondial de 2014 au Brésil
Sa Paulo, mardi 6 juin 2017 ((rezonodwes.com)).-Accusé d’inculpation, 3 années plus tard, la police fédérale du Brésil a procédé mardi matin à l’arrestation de l’ex-ministre du Tourisme Eduardo Henrique Alves, qui a également servi comme président de la Chambre des Députés de 2013 à 2015. Alves a été arrêté pour présumée corruption lors de la construction de l’un des stadium où des rencontres étaient disputées durant la Coupe du Monde au Brésil, en 2014.
Les autorités fédérales ont accusé l’ex-ministre et parlementaire d’avoir reçu des pots-de-vin de la firme Odebrecht entre 2012 e 2014.
Pour obtenir sa part du gâteau, l’ex-ministre aurait demandé que les travaux de construction du Stadium de Rio Grande, soient évalués à un prix plus élevé qu’il ne l’est en réalité. En Haïti, la construction de la Place Hugo Chavez, par l’administration Martelly-Paul, Tèt Kalé 1, aurait également fait l’objet de ces mêmes critiques. Le coût du Ciné Triomphe rénové poserait encore des doutes.
Les policiers fédéraux ont placé Eduardo Henrique Alves en état d’arrestation préventive. Au Brésil, ces genres de disposition sont toujours pris habituellement, pour prévenir tout inculpé de falsifier des documents ou d’orienter l’enquête.
A noter qu’en Haïti, au dernier trimestre de 2015, l’ex-ministre du Tourisme, Stéphanie Villedrouin, selon un memorandum interne, avait sollicité du trésor public les 70% du budget annuel au tout début de l’année fiscale 2015-2016. En ce qui concerne des mini-parcs sportifs construits ou rénovés en Haïti, durant le quinquennat de Michel Martelly, personne n’osera, jusqu’à présent revenir sur les coûts réels et effectifs de ces centres sportifs dont la génération future est appelée à payer le Venezuela au prix fort pour un fruit auquel elle n’a pas goûté.
Il est à rappeler que Eduardo Cunha, ancien président de la Chambre des Députés au Brésil, est déjà condamné à 15 ans de prison pour blanchiment d’argent et évasion fiscale. En dépit de son actuel emprisonnement, son nom est encore mêlé au scandale des $23 millions de construction du stade Rio Grande.