Jean Charles Moïse compare les patrons des banques à des criminels qui tuent et kidnappent

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Le démantèlement du système bancaire haïtien ouvrira la voie à une économie florissante et prospère pour Haïti, de l’avis du secrétaire général du parti politique «Pitit Dessalines », Jean-Charles Moise.

Vendredi 9 septembre 2022 ((rezonodwes.com))– L’économie haïtienne est prise en otage par un système bancaire mafieux, rétrograde et hostile au progrès, de l’avis du leader de «Pitit Dessalines ». Jean-Charles Moise.

Celui-ci, qui s’est confié aux journalistes, jeudi, à l’occasion d’un point de presse, a dit s’engager dans la mobilisation pour démanteler le «réseau de criminels » du système bancaire haïtien qui paralyse l’économie.

L’ancien candidat à la Présidence met en avant le système d’épargne, les fonds mobilisés dans l’importation, le niveau et la nature des prêts octroyés ainsi que la spéculation organisée pour qualifier d’inacceptable la mainmise des opérateurs bancaires sur l’économie.

Au regard de ces indicateurs, l’ancien maire de Milot appelle à intensifier la mobilisation contre les patrons des banques qu’ils comparent à des assassins et des kidnappeurs. 

La population est invitée à manifester devant les banques afin de forcer leurs patrons à changer leur comportement vis-à-vis des citoyens. Tous les efforts doivent être consentis afin de limiter les hommes des banques dans leurs actions néfastes pour l’économie. Il rappelle que l’économie haïtienne est prise en otage par une clique de 8 familles qui s’investissent dans des secteurs vitaux et qui asphyxient la vie économique et sociale.

En ce qui concerne la gouvernance politique, il invite le Premier ministre de facto, le docteur Ariel Henry, à démissionner pour éviter le chaos au pays. Sans le départ du neurochirurgien de la Primature, la mobilisation restera intacte, prévient-il. De surcroit, il invite la population à se mobiliser, vendredi, devant l’Aéroport Toussaint Louverture afin de l’accueillir pour son retour des États-Unis d’Amérique.

Jean-Charles Moise exige de la part des commerçants une diminution des prix des produits de première nécessité, sous peine d’affronter la colère populaire.

À propos de la menace de plainte brandie par les banquiers pour appeler la justice à sévir contre ses appels à la violence, le leader de «Pitit Dessalines» préfère minimiser la portée des éventuelles actions des patrons.

Hervé Noël
vevenoel@gmail.com

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