Port-au-Prince dimanche 4 septembre 2022 ((rezonodwes.com))–
C’est tellement difficile !! C’est tellement fou!! Considérant la situation actuelle génocidaire du peuple Haïtien, adresser une lettre ouverte à une institution prestigieuse, qui a une mission aussi importante dans la survie et le redressement d’Haïti devrait s’inscrire dans un motif téléologique de grande solutions et de pensées de solutions.
Cependant dans le contexte actuel, chaque citoyen qui a de grandes connaissances, se trouve dans la nécessité de faire valoir leur responsabilité sinon il devra se contenter de se plaindre comme le commun des mortels.
L’action en soit, peut être du temps perdu quand on ne peut déceler les motifs, ou encore quand les motifs sont triviaux et font promotion pour la débilité flagrante.
Suite à l’action de la publication de la note du Rectorat de l’université d’État d’Haïti de concert avec ce que j’ose ajouter : « soit disant » commission de restructuration , publiée le 2 septembre 2022. SGUEH 23770, à l’intention de la communauté de l’École de Droit et des sciences Économiques des Gonaïves (EDSEG) ,je suis immédiatement traversé d’un sentiment complexe mélangé composé de tristesse, de compassion et malheureusement de pitié pour l’institution ,peut être par fanatisme ou par lâcheté ou par mauvaise foi s’est laissée embourbée dans la trivialité dégradante et abjecte jusqu’à oublier sa véritable mission.
Je me pose constamment cette question à propos d’Haïti : Es-ce qu’on est devenu la République du Cinéma ?? Et, je ris par peur de pleurer. Jusqu’où vont les limites de l’hypocrisie destructrice et humiliante de cette institution vis à vis de la jeunesse haïtienne ?Quelle est la philosophie de l’université d’État d’Haïti,ou de votre université d’État d’Haïti ?Avez-vous une idéologie ? Si oui, vise t-elle l’émancipation et l’évolution de l’homme Haïtien ?
Je vous invite à restructurer vos pensées et a redécouvrir votre mission véritable avant d’entacher l’image de l’institution par des notes délibérément discriminatoires et avilissantes à la société estudiantine, symbolisme d’espoir du pays.
C’est vrai que cette note est partiale et laisse sous-entendre que l’on a affaire avec des brigands et des énergumènes de toute espèce. Si c’était le cas, l’université ne devrait elle pas leur accorder plus de considérations pour leur choix de déposer les armes à feu et les armes blanches pour choisir de combattre avec les armes de la dialectique ?
Je vous invite à sortir une note d’excuse à l’endroit de la communauté de l’École de Droit de des sciences Économiques des Gonaïves et à l’égard de la communauté estudiantine en général.
Restructurons nous d’abord avant de restructurer. Haïti a besoin de tous ses filles et ses fils. La haine et la vengeance ne peuvent apporter de véritables solutions.Focalisons nous sur notre mission et avançons ensemble.
Longue vie à l’université d’État d’Haïti.
Dr Aldoui Saint Germain
Citoyen Haïtien.
