Dr. Ariel Henri: « Ma présence aux funérailles de Félix Elysée est un ultime et dernier hommage bien mérité à ce vaillant policier décédé le 20 août en cours, à la suite d’une opération menée contre les bandits armés de Savien« .
Mercredi 31 aout 2022 ((rezonodwes.com))—Le chef du gouvernement de facto, Dr Ariel Henry, profite toujours des occasions spéciales pour faire passer des messages, lesquels, le plus souvent, contiennent des redites ou des répétitions, font remarquer des internautes dénonçant son incapacité à rétablir l’ordre dans le pays. M. Henri, pour résumer les multiples commentaires négatifs à son sujet, « s’amuse à servir comme petit déjeuner du dimanche matin, un bouillon de samedi soir réchauffé ».
Lundi, aux funérailles émouvantes de Félix Elysée, un jeune policier tombé sous les balles assassines des bandits de Savien, imposant encore leur loi dans le Bas-Artibonite, le ministre de facto de la Justice Bertho Dorcé, “un repris de justice”, s’est aligné sur la même longueur d’ondes que le chef du régime PHTK-SDP-Fusion. Il a renouvelé, sans de trop grande conviction, les promesses vides mille fois répétées d’accompagner la police, sans négliger, a-t-il laissé entendre, « de venir en aide aux familles des disparus tombés sur le champ de bataille« .
Alors que la PNH peine à accommoder un hôpital, dans tout le sens propre du terme, destiné aux soins du personnel administratif de la police et les policiers en général, Bertho Dorcé a promis “d’accompagner jusqu’à l’université les enfants du policier” décédé au cours du mois d’aout.
“Mensonge”, s’est exprimé, sous le couvert de l’anonymat, un policier présent aux funérailles assimilant « aux moqueries » les propos de Dorcé, qui, selon lui, est “un présumé inculpé caché derrière les armes et munitions confisquées à Port-de-Paix”. Ces cargaisons, ont révélé de nombreuses sources, étaient destinées à l’approvisionnement des gangs en armes et munitions mettant davantage en danger les vies des policiers sans mentionner la population civile non armée.
De son côté, un dirigeant de SPNH 17 qui n’a pas caché son étonnement après les propos de Me. Dorcé qu’on lui a rapportés, a, dans un entretien exclusif à Booster, sur radio Mega, révélé que l’épouse de l’inspecteur Laleau outrageusement assassiné par les gangs 400 Mawozo, partageait encore avec son bébé, une pièce dans une église.
“Les épouses des policiers décédés sont parfois sexuellement harcelées quand elles viennent collecter un chèque qui leur est dû”, a-t-il avancé. Il a spécifié que 98% des enfants de policiers disparus, n’ont pas encore trouvé l’assistance de l’État.
Le pire, a-t-il poursuivi, pour cette entrée académique scolaire, reportée par le ministre Manigat au service des régimes PHTK, “vous ne pouvez pas imaginer le nombre de policiers qui ne sont pas prêts d’envoyer leurs enfants à l’école”.
