Les prix des produits alimentaires explosent, Ariel Henry et Ricardin Saint Jean n’en ont cure

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Les prix des produits alimentaires explosent, Ariel Henry et Ricardin Saint Jean n’en ont cure

par Odneson Midy

La dépréciation de la gourde face au dollar américain, l’insécurité caractérisée par le kidnapping, les affrontements des gangs pour l’obtention de territoire et la rareté des produits pétroliers, forment le fardeau que porte la population chaque jour. Cette situation provoque l’explosion des prix des produits de première nécessité. Mais le chef du gouvernement de facto, Ariel Henry, et le ministre du commerce et de l’industrie, Ricardin Saint Jean, brillent par leur silence complice.

Mardi 16 aout 2022 ((rezonodwes.com))–

Constatant la cherté de la vie qui fait rage au cœur de la capitale, la population attend des décisions et résultats du gouvernement dirigé par Ariel Henry, mis en selle par un communiqué du Core Group et endossé par la coalition PHTK-SDP-FUSION PITIT Dessalines. La population périt du silence complice des autorités gouvernementales face à l’insécurité alors que la flambée des prix des produits alimentaires chante les funérailles des finances familiales.

Depuis un certain temps, la grogne de la population s’enchaine avec des critiques, adressées aux dirigeants incapables de prendre des décisions pour le bien être de tout un chacun. Les Haïtiens, désespérés, ne peuvent que se plaindre des prix des produits alimentaires qui ne cessent d’augmenter chaque semaine, car le régime commence à montrer ses crocs pour tuer dans l’œuf, à coup de lacrymos, toute tentative de manifestation de rues.

Pour rappel, durant le troisième trimestre de cette année, un sac de riz contenant 9 marmites est passé de deux mille (2 000) à quatre (4 000) mille gourdes. Un sachet de spaghetti est passé de quarante (40) à cent (100) gourdes. Le gallon d’huile, de huit cent (800) à mille sept cent cinquante (1 750) gourdes. Poids, la marmite est passé de dix cent gourdes (600 gourdes) à (1 000) mille gourdes. Pour ne citer que cela.

Avec 150 gourdes pour un dollar américain, certains s’arrachent leurs cheveux en constatant leur calamité, lors des achats d’aliments.

« Cette situation est très périlleuse. Nous ne pouvons rien faire avec 5 000 gourdes. De nos jours cette somme modique, est incapable de nous donner à manger. La cherté de la vie nous enlève sommeil et souffle», se désolent certains consommateurs, revenant du marché. « Nous n’avons rien resté en réserve pour payer le transport coûtant 50 gourdes à 75 gourdes alors qu’un livre de gaz propane coûte (380 gourdes). »

Les violons s’accordent entre l’international et le gouvernement d’Ariel Henry, pour dessiner la misère pour ensuite ajouter une couche de peinture dans l’assiette de la population.    

Certains se demandent où sont passés les fer de lance, capable de lancer la mobilisation contre la misère, l’insécurité, la cherté de la vie auxquelles la population fait face ?

Jusqu’à date, la population cherche des braves comme André Michel, Nenel Cassy, Moïse Jean Charles, capables de lancer leur mot d’ordre en vue de gagner les rues contre la mauvaise gestion du gouvernement de facto dirigé par Ariel Henry. 

 Qu’est ce qui est à l’origine de la cherté de la vie ?

La rareté des produits pétroliers et les violences des gangs armés, appuyés par les décideurs du pays, forment l’épine dorsale même de cette situation. Le liquide précieux se fait rare dans les pompes à essence, alors certains le vendent au coin de la rue, comme des pâtés chauds de sep cent cinquante gourdes (750 gourdes) à mille gourdes (1 000) le gallon. La solution se fait encore attendre pour la population qui est quadrillée dans la capitale par des groupes armés, coupant l’accès à quatre départements, sur la route nationale numéro 2.

Le ministre du commerce et de l’industrie, Ricardin Saint Jean, participe à la dégradation de la population, broyée par la cherté de la vie.  Depuis des mois, le titulaire du ministère du commerce et de l’industrie, n’a rendu publique aucune décision capable de freiner l’envolée des prix des produits alimentaires, et du carburant. D’autres se demandent où il est passé ?

Cependant, le chef de la Primature, Ariel Henry et son clan, formé d’anciens fer de lance contre la violation des droits humains, quoique insatisfaits du bilan des douze premiers mois de mauvaise gouvernance du neurochirurgien, continuent de prôner un chimérique dialogue, alors que la population patauge dans la misère la plus abjecte, à quelques jours de la rentrée des classes.

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