Haïti | Kidnapping : Esteban Zambrano, le missionnaire chilien enlevé à Port-au-Prince, libéré contre rançon

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Zambrano a été enlevé le 8 juin à Port-au-Prince, où il vit avec sa famille. Le ministère des Affaires étrangères chilien a souligné le travail de « l’ambassade du Chili, en coordination avec les autorités haïtiennes ainsi que le PDI et les carabiniers » et a ajouté qu’« il est en bonne santé et est déjà réuni avec sa famille ».

La Police d’Investigation (PDI) a rapporté cet après-midi que le Chilien Esteban Zambrano Leiva (32 ans), enlevé en Haïti mercredi 8 juin dernier, a été libéré par ses ravisseurs contre rançon.

Mercredi 22 juin 2022 ((rezonodwes.com))–

Selon les informations de la police, Zambrano et ses ravisseurs ont été contactés mardi matin. À ce moment, l’argent a été remis par la femme du missionnaire, Carolina da Silva, à un automobiliste, qui à son tour a pris la somme d’argent au point indiqué par les ravisseurs.

C’est ainsi qu’ils rapportent que cet après-midi, Esteban Zambrano a été libéré et transféré par des policiers à la résidence de l’ambassade du Chili en Haïti.

Entre-temps, le ministère des Affaires étrangères a confirmé la nouvelle : « Du ministère chilien des Affaires étrangères, nous sommes très satisfaits du travail formidable de notre ambassade en Haïti, en coordination avec les autorités haïtiennes ainsi que le PDI et les carabiniers et, bien sûr, nous sommes très satisfait d’Esteban Zambrano et de sa famille », a déclaré la ministre Antonia Urrejola ; ajoutant qu' »il est en bonne santé et a déjà retrouvé sa famille ».

La préfète Catalina Barría Becerra, responsable nationale de la coopération internationale du PDI, a expliqué qu’après diverses communications avec les ravisseurs et « après plusieurs jours à essayer de les contacter, il y a trois jours, aucun contact n’avait été établi, pas même avec les kidnappés , ni avec les ravisseurs. Et aujourd’hui, ce contact a été atteint, réussissant à s’entendre sur la livraison de notre citoyen chilien.

Concernant la procédure en cours, il a souligné que « cette information est traitée par l’ambassade du Chili en Haïti, par l’intermédiaire du ministère des Affaires étrangères, et c’est un moment où elle ne fait que se reposer de tout ce qui a signifié tant de jours de enlèvement. »

Concernant l’argent demandé pour la rançon, Barría a indiqué que « 100 000 dollars ont été demandés, mais nous ne voulons pas fournir ce type d’informations car nous pensons que c’est dangereux pour la famille et pour eux. Il est en bonne santé et de très bonne humeur. »

L’événement s’est produit le 8 juin, lorsque le missionnaire chilien résidant en Haïti a été enlevé dans la capitale, Port-au-Prince, à son arrivée chez lui. A ce moment, il a été intercepté par un groupe d’individus qui l’ont fait monter dans un véhicule. Zambrano était avec sa fille de six ans, qui a été autorisée à retourner dans sa résidence.

Après le crime, Carolina da Silva a souligné que, par un contact téléphonique, les ravisseurs avaient demandé une rançon de 100 000 dollars.

Pour la secourir, le PDI a dépêché un sous-commissaire, sous identité confidentielle, présent dans l’établissement depuis plus de 20 ans et à la tête d’une équipe spécialisée dans les enlèvements pour extorsion de la Brigade spéciale d’enquête policière (BIPE), pour assister à l’enquête, l’épouse de Zambrano et jouer le rôle de « négociateur de la police ».

Comme Barría l’a rapporté à l’époque, « le sous-commissaire a été formé aux opérations de sécurité et à la protection des témoins par les polices colombienne et espagnole. Il a des cours sur la lutte contre les enlèvements, les enlèvements contre rançon et la gestion des incidents policiers critiques : c’est la personne qui a le plus d’expérience en la matière dans le pays.

Il a également souligné que l’épisode chilien n’est pas un événement isolé et que jusqu’à présent cette année, il y a eu 329 enlèvements avec extorsion à Port-au-Prince, dont près de 200 ont été signalés en mai.

Source : https://www.latercera.com

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