Port-au-Prince, mercredi 24 mai 2017 ((rezonodwes.com))– La mobilisation des ouvriers de la sous-traitance n`a pas fléchi mardi à Port-au-Prince, mais les syndicats ont été obligés d`adopter une nouvelle forme de lutte pour faire passer les revendications des travailleurs.
Bien que les employés se sont présentés dans les usines à la SONAPI, ils ont refusé de travailler afin de continuer à exiger un ajustement du salaire minimum journalier qu`ils veulent faire passer de 300 à 800 gourdes.
Mais la réponse de la police nationale ne s`est pas fait attendre. Appelés en renfort par les patrons, des agents de la CIMO ont matraqués les protestataires et les ont expulsés de leurs lieux de travail. Certaines victimes, des femmes, ont affirmé que les policiers ont déchiré leurs vêtements et ont brisé leur téléphone quand elles ont voulu filmer ces actes de brutalité.
Le responsable des Ressources Humaines de l`Usine MBI, Uves Estival, incapable d`expliquer les crimes commis par ces infortunés travailleurs, a indiqué au micro de la presse que les employés ont refusé de travailler ce jour là.
Si pour Rudy Hériveaux, Directeur Général du Ministère des Affaires Sociales et du Travail (MAST), « aucun désordre ne sera accepté sous aucune forme », le ministre Roosevelt Bellevue (MAS) de son côté, annonce qu`une rencontre avec les ouvriers et le patronat aura lieu avant la fin de la semaine.


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