Dimanche 10 avril 2022 ((rezonodwes.com))–Les sempiternels violateurs des droits humains en Haiti, au regard du procès historique qui s’est déroulé la semaine écoulée au Bourkina Faso, devraient sérieusement réfléchir avant de commettre leur forfait, a averti Dr. Josué Renaud, coordonnateur de New England Humans Rights Organization (NERHO). « Ce qui s’est passé à Burkina Faso, ou plus de 35 ans après que Blaise Compaore eut trahi son bon ami et confident Thomas Sankara, doit être matière à réflexion pour toux ceux-la qui violent systématiquement les droits de l’homme en Haïti« , a-t-il expliqué.
Selon le dirigeant de NERHO qui a lancé en compagnie d’autres organisations socio-politiques de la diaspora, une manifestation à Washington le 18 mai 2022, pour « dénoncer le régime de facto du Dr. Ariel Henry, de connivence avec les gangs criminels« , « tôt ou tard, les commanditaires des actes de violence et d’assassinat à des fins égoïstes, auront à faire face à la justice« .
« Peu importe le temps pris, la défaite du droit est toujours provisoire« , a-t-il rappelé à l’endroit des actuels maîtres et décideurs du pays, qui appuient, selon lui, « à volonté sur le bouton rouge-sang de l’insécurité« .
Blaise Compaore n’avait pas vu venir ce moment historique pour la famille Sankara, a souligné M. Renaud profitant pour lancer une mise en garde aux chefs de gangs et ‘bandi legal‘ rôdant autour du pouvoir en Haiti depuis plus d’une décennie.
« Des criminels et bandi legal qui circulent encore dans les rues et qui continuent à faire couler le sang du peuple en Haïti, endeuiller de nombreuses familles, doivent savoir que jou fey la tonbe nan dlo, se pa jou sa a li pouri, a conclu le dirigeant de NERHO
Que les consuls prennent garde!
