Nord’Ouest-Infrastructures : nouvelle phase dans la mobilisation citoyenne pour la réfection des routes

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Les travaux de remise en état des tronçons du Bas-Nord’Ouest, initiés par le défunt Président Jovenel Moïse, suspendus par l’administration de facto dirigée par Ariel Henry, est un coup fatal porté contre le développement économique et le relèvement du département du Nord’Ouest, dénoncent des membres du collectif «SOS Nord’Ouest».

Dimanche 27 mars 2022 ((rezonodwes.com))–

À la prochaine sortie pour exiger l’intervention du Ministère des travaux publics transport et communication (MTPTC) sur plusieurs axes routiers du Bas-Nord’Ouest, la mobilisation sera intensifiée et la possibilité de recourir à des stratégies violentes n’est pas à écarter, prévient le collectif «SOS Nord’Ouest».

Vendredi, à l’occasion d’une marche organisée à Port-de-Paix, les membres du collectif affirment n’avoir aucune intention de baisser les bras face au refus du pouvoir de facto, dirigé par le premier ministre Ariel Henry, de poursuivre les chantiers de construction de plusieurs infrastructures, suspendus depuis plus de 8 mois.

Ils dénoncent le calvaire des usagers des routes du Bas-Nord’Ouest. À la moindre averse et en temps de météo compliquée, les usagers éprouvent de grandes difficultés pour pouvoir se déplacer en raison de nids-de-poule, de crevasses et d’alluvions qui jonchent les voies. C’est la croix et la bannière pour des femmes enceintes, des patients, des commerçants, des paysans qui empruntent ces axes routiers, avancent-ils.

Les manifestants rappellent qu’une enveloppe de 111 millions de Gourdes, mobilisée par l’administration de Jovenel Moïse, pour la réhabilitation des infrastructures routières, est en passe d’être désaffectée. Quatre communes du Bas-Nord’Ouest (Jean-Rabel, Baie-de-Henne, Môle Saint-Nicolas et Bombardopolis), concernées par ce projet de maillage routier, sont pratiquement coupées du reste du département, soulignent les contestataires.

Le collectif «SOS Nord’Ouest», déplore le peu d’engagement manifesté par le titulaire du MTPTC, Rosemond Pradel, pour la relance des chantiers, interrompus après l’assassinat de Jovenel Moïse, natif du Nord-ouest.

Dans le même temps, le comportement du directeur départemental du Nord’Ouest du MTPTC, l’ingénieur Angelot Horacius, est également mis en cause dans le cauchemar vécu par les usagers, ont-ils soutenu.

Angelot Horacius travaille au détriment de la population du Nord’Ouest, sa mission a pris fin, ont-ils scandé. Deux cents ans après l’indépendance d’Haïti, le Nord’Ouest demeure le seul département géographique avec des voies principales en terre battue.

Hervé Noëlvevenoel@gmail.com

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