Mais la seule question que la Caricom ne s’est toutefois pas posée, Haiti qui nage dans la mer de l’impunité, sans une reddition des comptes, peut-elle parvenir à l’organisation d’élections crédibles incontestées et incontestables ?
Des élections-sélections avec Ariel Henry, les pires de toute l’histoire d’Haiti, après celles de 2010.
Mercredi 2 mars 2022 (9rezonodwes.com))–La situation d’un État membre, Haïti, est un autre sujet brûlant pour la CARICOM, a évoqué mardi Gastone Browne, présentant sortant de la Caricom. Cette nation appauvrie est confrontée à de nombreuses turbulences, notamment l’impasse politique actuelle ainsi que les défis sécuritaires et socio-économiques.
S’exprimant sur la question, l’ancien président, Gastone Browne, a affirmé qu’Haïti ne pouvait être laissé pour compte. « Il y a environ huit mois, à peine avais-je pris mes fonctions de président de la CARICOM que nous avons appris la nouvelle tragique de l’assassinat de l’un de nos collègues, le président d’Haïti, Jovenel Moïse. C’était un événement presque sans précédent dans notre région, mais un rappel tragique que notre région n’est pas à l’abri des forces d’instabilité et de criminalité qui tourbillonnent dans le monde« .
Gastone Browne a invité les membres à « travailler avec Haïti pour aider à résoudre la détérioration de la situation politique dans le pays et l’inquiétude croissante de la population concernant la sécurité des citoyens« , tout en nourrissant l’espoir que « Caricom pourra être le pont vers les Nations Unies et les autres grandes organisations de la communauté internationale pour apporter ces éléments nécessaires à Haïti ainsi que notre forte mesure d’assistance humanitaire rigoureusement appliquée« .
Browne qui a admis que « la sécurité des citoyens et la légitimité politique sont ce dont Haïti a besoin« , a pourtant fait dérouler le tapis rouge sous les pieds du premier ministre de facto et illégitime du pays, parvenu au pouvoir à partir d’un tweet d’un groupe d’ambassadeurs occidentaux.
Il a renouvelé l’engagement de sa « communauté auprès d’Haïti au plus haut niveau politique », tout en proposant l’aide de la Caricom afin d’arriver à « élaborer une solution à la crise actuelle qui soit dirigée par les Haïtiens et qui recueille le soutien de toutes les forces politiques en Haïti ainsi que de la communauté internationale« .

