Jeudi 24 février 2022 ((rezonodwes.com))– Le 1er octobre de chaque année, Haïti doit normalement être doté d’une nouvelle loi de finances, un outil économique couramment appelé budget national.
Mais, pour le dirigeant de facto, installé à la tête du pays par un tweet de l’international, le pays légué par Jean-Jacques Dessalines Le Grand, n’en vaut pas la peine.
Cinq mois après cette date fatidique, au beau milieu de l’exercice fiscal, Haïti vogue toujours sans gouvernail financier dans une mer économique démontée à coté d’un voisin agressif dans ses actions et méthodique dans ses réactions.
Ce n’est qu’après coup, le lundi 18 octobre 2021, que l’indolente équipe du Dr Ariel Henry, a procédé em grande pompe, au lancement des travaux de préparation du budget de la république pour l’exercice 2021-2022.
Un show de plus pour faire oublier l’incapacité du gouvernement à définir les priorités de l’heure et à s’attaquer aux problèmes du pays, sans l’avis des tuteurs blancs. Ariel Henry n’attendait donc les promesses de l’étranger pour le Grand Sud afin de gonfler les chiffres et faire miroiter un développement qui ne viendra pourtant pas par des petits dons insignifiants.
Les conséquences des inconséquences des actuels tenants du pouvoir sont claires. Les arriérés de salaires des employés de l’administration publique et des collectivités territoriales s’amoncellent, les forces de police sont démoralisées, l’économie continue de s’anémier à une vitesse vertigineuse et les gangs affichent encore plus leur hardiesse.
Tout pour réaliser le scénario préparé depuis des lustres, consistant à imposer des leaders incompétents et cyniques pouvant conduire à l’anéantissement de la nation haitienne et l’émergence d’une République Dominicaine forte, pouvant humilier à volonté les descendants de ceux qui ont réalisé la grande geste de 1804.
