Parler de ce qui n’est ni fait ni à faire c’est en fait parler pour ne rien dire. C’est le cas d’Ariel Henry qui a déblatéré le 7 février alors qu’il faisait partie en mars 2004 d’un groupe dit « Groupe de sages » de 7 grenn sink, pour décider depuis une chambre d’hôtel du choix d’un Premier ministre importé. Et on connait la suite. Un choléra qui a fait des dizaines de milliers de morts en Haiti. Aucun dédommagement jusqu’à présent.
Jeudi 10 février 2022 ((rezonodwes.com))–Toutes les petites secondes de la bande sonore « authentique » dévoilant les déclarations exclusives du juge Gary Orélien, chargé d’instruire le dossier d’assassinat de l’ancien président Jovenel Moise, sont à éplucher et placer dans son contexte. Cet enregistrement quoique réalisé à son insu, en attendant le mot du droit, a tout de même permis à la société haïtienne de démasquer l’un des présumés complices, auteurs et ou co-auteurs de la magnicide du 7 juillet 2021. Un affront à la République.
Me. Orélien dans ses confidences, a permis de lever le mystère qui planait depuis le 7 juillet dernier. « Ils avaient été tous monnayés pour qu’aucune balle ne soit partie de leur arme – [ Tout nèg yo te gen kòb nan men yo pou yo pa fè yon bal ] », a révélé le juge Orélien qui était en charge de l’enquête. Selon lui, (audio), « Jovenel te nan yon lakou li pa kon’n kiyès ki te avèl« . « Jovenel était seul et trahi« .
« Et de fait », a soutenu Me. Orelien – (le 7 juillet à Pèlerin 5), le mot d’ordre a été suivi et que « pa gen yon nèg ki fè yon bal« . « Pas une seule réplique ».
Les haïtiens ont appris depuis mardi, via une publication de CNN que le premier ministre de facto, Dr. Ariel Henry, imposé au pays par le Core Group, est « le cerveau, le moteur et le commanditaire de l’assassinat de Jovenel Moise« . L’enregistrement audio est venu amplifier davantage les soupçons, a indiqué Pierre Espérance confirmant l’authenticité des cordes vocales et les attribuant au juge Gary Orélien, sans l’ombre d’un doute.
Toutefois, Ariel Henry, très dévoué à organiser la « 3e tragédie électorale PHTK », « se yon’n nan mounn yo ki benyen jouk nan kou nan lanmò Jovenel« , a dévoilé le magistrat-instructeur dont le subconscient a laissé échapper des secrets cachés d’une enquête judiciaire bâclée et orientée.
