Dimanche 26 décembre 2021 ((rezonodwes.com))– Les autorités jamaïcaines se retrouvent entre le marteau et l’enclume avec le dossier du colombien Mario Antonio Palacios détenu depuis le 8 octobre pour une peine de cinq jours de prison après avoir été reconnu coupable de l’infraction d’entrée illégale sur le territoire de la Jamaïque.
Les avocats du présumé assassin du président Jovenel Moïse, ont demandé le vendredi 24 décembre à la Cour suprême jamaïcaine d’ordonner la libération immédiate du prévenu, selon un article de Jamaica Gleaner.
L’ancien officier militaire colombien a été décrit par les autorités haïtiennes comme un suspect clé dans le magnicide du 7 juillet soutient, par l’intermédiaire de ses avocats, que son maintien en détention au centre de détention provisoire pour adultes Horizon de haute sécurité à St Andrew est illégal.
Les avocats du gouvernement jamaïcain, en s’opposant à la demande d’habeas corpus, ont révélé que les autorités haïtiennes ont soumis jeudi une deuxième demande d’extradition pour Palacios.
Ils demandent du temps pour examiner la demande d’extradition afin de déterminer si elle répond à la norme juridique requise.
L’avocate de Palacios, Carolyn Cameron, a fait valoir que la peine de son client avait expiré le 21 octobre et a déclaré que l’ambassade de Colombie avait préparé des documents de voyage temporaires pour lui permettre de retourner dans son pays d’origine.
« Nous demandons au tribunal d’ordonner la libération de M. Palacios. Ne permettez pas que la détention illégale continue de M. Palacios se poursuive », a-t-elle ajouté.
source Jamaica Gleaner
