« Les forces obscures ont souillé le symbole de la justice et l’Etat de Droit », dénonce l’organisation NOU SE DORVAL

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Port-au-Prince, vendredi 3 Décembre 2021 ((rezonodwes.com))–

NOTE DE PRESSE

L’organisation NOU SE DORVAL se fait le plaisir de saluer la presse en général pour l’effort impeccable qu’elle faire preuve dans la lutte pour la libération d’Haïti.

Elle tient à revenir sur un coup contre la Justice, la Droiture, l’intégrité et les valeurs axiologiques de l’humanité porté le 28 août 2020, s’agissant de l’assassinat du bâtonnier de l’ordre des avocats de Port-au-Prince Me. Monferrier DORVAL.

En effet, dans la nuit du 28 au 29 août 2020, alors qu’il rentrait de chez lui, Me DORVAL a été abattu par des assassins travaillant pour des barrons de la Frange occulte, obscur et mafieux hostile à la rectitude humaine, l’indépendance et la compétence.

Après cet acte barbare et  stupide, le Commissaire du Gouvernement n’a pas  assumé son rôle de chef de la poursuite, ni épousé son label de chef de la police judiciaire, il n’a pas jugé bon de d’assister le juge de paix pendant tout le processus de constat légal le jour même sur les lieux accompagné de la police scientifique (médecin légiste et autres techniciens en la matière) pour débuter une enquête digne de ce nom. Ce premier manquement volontaire constitue un premier faux pas à la responsabilité de rendre justice à la victime elle-même et à la société haïtienne meurtrie par ce crime.

En plus des informations faisant croire que le soir même de  l’assassinat il y a eu une coupure étrange d’électricité, absence de la patrouille de policequotidiennement postée à la rentrée de Pèlerin 5 et lancements de feux d’artifices dont les crépitements tendent à masquer  ceux  des balles réelles perçant le corps de notre  valeureux  confrère.

A rappeler, un avocat de la structure Jeune Barreau de Port au Prince a souligné que le téléphone portable de la victime était utilisé jusqu’à une heure du matin après le crime et a été localisé dans les parages du palais national et  le rapport de la direction centrale de la police judiciaire (DCPJ) ne dit pas également le contraire de cette affirmation.

En fait, le Commissaire du Gouvernement s’est finalement investi le lieu du crime deux jours après et a placé devant la maison une patrouille de police. Au grand étonnement de tous cette patrouille de police a été absente au moment où des individus ont pénétré la maison de la victime et emporté des objets personnels notamment le bâton ordinal, et les policiers pour se justifier disent avoir été acheter de la nourriture. Cet incident a conduit à l’arrestation de tous policiers impliqués et d’alors le Premier ministre, Jouthe JOSEPH a exigé leur libération, ce qui a été fait.

En effet, après ces éléments troublants, la DCPJ dans le cadre d’une enquête de police a procédé à l’arrestation de plusieurs personnes, dont Makender Fils-aimé et Vilpick DUNÈS, ils avaient le téléphone du Bâtonnier en leur possession, ils étaient tous deux porches de la première dame de la république madame Martine MOISE, respectivement comme conducteur et chargé de mission au Palais National, à noter qu’un certain dénommé Black ainsi connu a été tué le soir même du meurtre avait des liens d’amitié avec certaines personnes arrêtées dans le cadre de ce dossier.

Suite à l’acheminement du rapport de la DCPJ au parquet de Port-au-Prince le Commissaire du Gouvernement d’alors  a requis le juge d’instruction l’informer sur les faits d’assassinat, de vol et d’association de malfaiteurs. À la phase d’instruction, plusieurs faits graves méritent d’être signalés. D’abord, des individus ont investi le greffe du juge instructeur et emporté des pièces importantes dans le dossier.

Au refus d’un premier juge, un deuxième juge, (Renord RÉGIS) e été désigné pour mener à bien l’enquête a été attaqué et son véhicule touché par des tirs, sa maison a été attaquée par des personnes armée non identifiées, des agents de police qui devrait assuré sa sécurité ont été désarmés et désaffectés, de plus, le parquet a refusé d’acheminer les ordonnances d’invitations fait à plusieurs personnes importantes dans le cadre de cet affaire , dont Martine MOÏSE, le premier Ministre d’alors Joseph JOUTHE, Guichard DORÉ,  Aramique LOUIS etc… Une décision qui a incité le dit magistrat a présenter sa démission au CSPJ, après que sa voiture de travail a été récupérée par ce dernier.

Finalement un autre juge, Loubens ELYSÉE a été désigné, il n’a même pas eu la chance de recevoir le dossier car le coffre du tribunal de Première instance de Port-au-Prince a été emporté avec tout son contenu composé de documents importants y compris des pièces à importance de l’affaire Dorval et des livrets de déclarations de patrimoine, la disparition des formulaires de déclarations de patrimoine prête le champ à l’opacité administrative et financière et rend difficile la lutte contre la corruption et le blanchiment au sein de l’Etat.

Tous ces actes de trahison contre la justice méritent des explications de la part des administrateurs du tribunal de Première instance de Port-au-Prince et du greffe de ce ressort, car ils sont complices actifs ou passifs de ces soustractions de documents au sein du greffe.

L’organisation NOU SE DORVAL tient à rappeler à toute la communauté judiciaire, notamment les avocats que la bataille pour l’identification et la punition des assassins du bâtonnier DORVAL (auteur intellectuel, matériel et complice) doit se poursuivre. Sinon, la toge noire ne symbolisera plus rien. Car la justice doit  elle-même se rendre  Justice.

Un an trois mois déjà, les forces obscures ont souillé le symbole de la justice et l’Etat de Droit, NOU SE DORVAL ne change pas sa demande qu’est: Pour que justice soit rendue au bâtonnier DORVAL.

Le président de la République a boudé l’idée de la Constitution d’une commission d’enquête internationale sollicitée par toute la communauté juridique nationale (Fédération des Barreaux d’Haïti) et internationale (CIB 147 barreaux et des Barreaux de l’Amérique du Nord). Son refus est un obstacle à la découverte de la vérité dans ce dossier et un terrain propice à l’expansion de l’impunité et de la criminalité dont il aura été victime lui-même quelques mois plus tard.

Pour finir, l’organisation NOU SE DORVAL demande au conseil de l’ordre des avocats de Port-au-Prince, ensemble madame  le bâtonnier Marie Suzy LEGROS d’exiger des explications concernant l’avancement du dossier et d’user de tout mécanisme légal pour poursuivre le combat jusqu’à la punition des assassins de notre confrère et symbole , Me. Monferrier DORVAL.

Par ailleurs, NOU SE DORVAL envisage aussi de saisir l’organe juridictionnel du système interaméricain des droits de l’homme pour engager la responsabilité de l’État haïtien qui n’arrive pas à s’acquitter de son devoir d’enquêter sur les crimes commis sur son territoire et d’assurer la punition des coupables par un jugement équitable.

Assassinat de Me. Monferrier DORVAL, Bâtonnier de l’ordre de avocat de Port-au-Prince, 15 mois plus tard, en toute impunité les assassins courent encore

JUSTICE POUT LE BÂTONNIER MONFERRIER DORVAL !

VIVE LA JUSTICE !

VIVE LE DROIT !

VIVE LA RÉPUBLIQUE !

Me Iswick THÉOPHIN. Avocat

Me Marino JEAN.  Avocat

Me. Mauril CIRISMOND, Avocat

Nou SE DORVAL

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