Les prix du pétrole, très volatils depuis la découverte du nouveau variant du Covid-19, ont cédé un peu de terrain mercredi dans un marché fébrile, impatient du résultat des réunions de deux jours de l’Opep et de ses alliés via l’accord Opep+.
New York, mercredi 1er décembre 2021 ((rezonodwes.com))–Le prix du baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en février, dont c’est le premier jour d’utilisation comme contrat de référence, a lâché 0,52 % ou 36 cents à 68,87 dollars.
À New York, le baril de West Texas Intermediate (WTI) pour le mois de janvier a abandonné 0,92 % ou 61 cents à 65,57 dollars.
Reflet de l’extrême volatilité des cours depuis l’apparition du nouveau variant et le changement de ton, plus ferme, de la banque centrale américaine, la Fed, vis-à-vis de l’inflation, les deux contrats gagnaient presque 3 % plus tôt en séance.
Les treize membres de l’Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP), emmenés par l’Arabie saoudite, ont tenu mercredi par visioconférence le premier de leurs deux sommets prévus cette semaine, sans qu’aucune conclusion n’ait été publiée à son issue.
La décision très attendue par le marché, à savoir le niveau de production du cartel en début d’année prochaine, ne sera connue qu’à l’issue du second sommet jeudi auquel assistent également ses dix alliés, via l’accord OPEP+, emmenés par la Russie.
« L’arrivée du variant Omicron et la chute des cours qui a suivi augmentent évidemment les chances que l’OPEP “choisisse d’appuyer sur le bouton pause », estime Helima Croft, de RBC, plutôt que d’augmenter la production de 400 000 barils par jour comme elle le fait chaque mois depuis mai.
La multiplication des restrictions sanitaires mises en place pour contrer la propagation de la nouvelle souche de COVID-19, dont on ne sait encore rien de la dangerosité, menacent en effet la demande d’or noir.
source : prix du baril